COUR – POURSUIVIS POUR CORRUPTION : Deux policiers reconnus coupables

Accusés de « public official using his office for gratification », le surintendant de police Mamode Amanoullah Oodally de la Cybercrime Unit et le sergent Subhiraj Dookhy ont été reconnus coupables des faits en cour intermédiaire. Le magistrat Vijay Appadoo, qui a prononcé le jugement, a statué que la poursuite a pu prouver la culpabilité des deux policiers, impliqués dans une affaire de pots-de-vin. Ils seront fixés sur leur sort le 25 juillet.
Le surintendant de police (SP) Mamode Amanoullah Oodally fait l’objet d’une accusation de « public official using his office for gratification » sous les articles 7 (1) et 83 de la Prevention of Corruption Act (PoCA). Cet habitant de Morcellement La Grotte à Curepipe était responsable de la Cybercrime Unit du Central Criminal Investigation Department (CCID) au moment des faits allégués. L’Independent Commission Against Corruption (ICAC) lui reproche d’avoir, le 29 septembre 2009 aux Line Barracks, « whilst being a public official, willfully, unlawfully and criminally make use of his position for gratification ».?C’est dans une lettre au Commissaire de Police (CP) qu’un certain Sanjai Oree avait allégué que ce haut gradé de la force policière lui avait réclamé un pot-de-vin de Rs 9 000 pour qu’il soit relâché sur parole. Le document avait été référé à la commission anticorruption pour approfondir l’enquête. Sanjai Oree faisait l’objet d’une plainte de piratage informatique et le SP Mamode Amanoullah Oodally était responsable de cette enquête. Sanjai Oree était, lui, accusé d’avoir utilisé le courrier électronique d’une femme pour envoyer des courriels à d’autres personnes.?Le PS Subhiraj Dookhy était celui qui avait consigné, lors de cette enquête, la déposition de Sanjai Oree, le 29 septembre 2009. Le CCID avait demandé à ce dernier d’emmener son ordinateur portable afin que la section IT de la police puisse l’examiner. C’est dans l’après-midi – après la fermeture des tribunaux – que la police aurait décidé d’inculper le jeune homme qui avait alors dû rester en détention policière pour son inculpation provisoire le lendemain.? Le sergent Subhiraj Dookhy avait, lui, sollicité un pot-de-vin de Sanjai Oree, le 12 octobre 2009, soit  une somme de Rs 10 000, pour qu’il récupère son ordinateur portable. Las de cette situation, Sanjai Oree avait  décidé de tout dévoiler. ?

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