COUR DE ROSE-HILL : Il est trouvé coupable de fausses déclarations

Poursuivi en cour de Rose-Hill sous la charge de « false and malicious denunciation in writing in breach of section 297 of the Criminal Code », pour avoir consigné une fausse déposition à la police concernant un vol de portable par le père de sa petite amie, un jeune a été trouvé coupable des faits reprochés.
Les faits remontent au 4 avril 2008. L’accusé avait consigné une déclaration à la police où il soutient qu’un homme lui aurait arraché son portable de la main alors qu’il était au téléphone, et aurait pris la fuite. L’accusé a alors déclaré qu’il connaissait le présumé voleur qui n’était autre que le père de sa petite amie. Cependant, selon l’officier Luchmia, l’accusé aurait donné une autre version le 6 décembre 2010 à la police, dans laquelle il admet qu’il a porté de fausses allégations le 4 avril 2008 contre le père de sa petite amie parce que ce dernier ne voyait pas d’un bon oeil leur relation et qu’il l’aurait même menacé. L’accusé a déclaré qu’il avait consigné cette fausse déposition à la police pour que le père soit arrêté. Le PC Luchmia, Main Enquiring Officer dans cette affaire, a déclaré qu’il avait interrogé la petite amie de l’accusé qui a indiqué qu’elle avait reçu un téléphone portable de son ami mais que son père l’avait conservé. Le téléphone étant en possession du père, le prévenu en aurait profité pour l’accuser de vol. Dans son jugement, la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing a cité l’article 297 du Criminal Code relatif aux fausses allégations. Elle a pris en compte le fait que l’accusé a dénoncé le père de sa petite amie à la police par le biais d’une déposition en présence d’un officier de police.
Pour sa défense, l’accusé a déclaré qu’il n’avait jamais consigné de déposition à la police le 6 décembre 2010, avouant qu’il avait fait de fausses allégations et que c’était la police qui lui avait demandé de le faire. La cour a cependant présenté la déposition de l’accusé où il a avoué avoir porté de fausses allégations contre le père de sa petite amie. La magistrate a trouvé que l’accusé avait admis les faits dans sa version donnée le 6 décembre 2010 et le trouve ainsi coupable d’avoir porté de fausses allégations dans une déposition à la police pour incriminer le père de sa petite amie. Sa sentence sera connue ultérieurement.

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