COUR:Rosario Draboucan a confirmé qu’il voulais parler au ministre

Le procès que la police intente à Rosario Draboucan (alias Bouba), agent travailliste très connu dans la circonscription Flacq / Bon-Accueil, a été entendu hier devant le tribunal de district de Port-Louis présidé par la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing.
Poursuivi pour agression alléguée sur la personne du ministre Anil Bachoo dans le Lunch Room de l’Assemblée nationale, Rosario Draboucan a confirmé qu’il s’y est rendu le 27 août 2007, jour de l’incident. « Je voulais rencontrer le ministre pour lui parler afin de clarifier certaines choses », dit-il. Il indique qu’il pensait que le ministre voulait salir sa réputation. « Je voulais uniquement lui faire part des rumeurs qui circulaient, c’est pour cela que je me suis approché de lui », ajoute l’accusé.
Rosario Draboucan rejette l’accusation d’agression selon laquelle il aurait lancé son téléphone portable sur Anil Bachoo. « Si je l’avais fait, la police m’aurait arrêté sur-le-champ. Or, ce n’est que le lendemain que certains policiers ont procédé à mon interpellation chez moi », fait-il ressortir. Il soutient que le téléphone cellulaire qu’il avait entre les mains s’est glissé malencontreusement pour tomber sur la table à laquelle était le ministre.
Dans sa plaidoirie, Me Chetan Baboolall, qui assure la défense de l’accusé, fait remarquer que les gardes du corps du ministre, membres de la VIPSU dans le Lunch Room au moment de l’incident, n’ont pas cru devoir intervenir. La poursuite était représentée par Me Neeshal Jugnauth.
L’accusé a été arrêté à la suite de cet incident ainsi que son oncle Clovis Azie, qui était également présent au Lunch Room du parlement. Celui-ci était coaccusé dans ce procès. Toutefois, il a été autorisé à se rendre en Grande-Bretagne contre le versement d’une caution. Depuis, il n’est pas rentré à Maurice.

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