COURSES HIPPIQUES—RÉACTION D’ETIENNE SINATAMBOU: « Le rapport intérimaire incrimine le gouvernement Ptr/PMSD »

Le rapport intérimaire de la commission d’enquête sur les courses hippiques concerne la période 2012-2014, « soit la période pendant laquelle le gouvernement PTr/PMSD était au pouvoir ». C’est ce qu’a souligné le ministre de l’Environnement et de la Sécurité sociale, Etienne Sinatambou, lors d’un point de presse hier en début de soirée dans l’une des salles de réunion de l’assemblée législative.
Entouré d’autres parlementaires de la majorité, Etienne Sinatambou a indiqué que le rapport dont le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, avait fait référence lors de sa Private Notice Question, adressée le matin au Premier ministre, porte sur une période où Navin Ramgoolam occupait le fauteuil de Premier ministre et Xavier-Luc Duval celui de No 2 du gouvernement. Le ministre a soutenu que le leader de l’opposition « fait preuve de malhonnêteté en faisant croire que l’actuel gouvernement est en train de cacher le rapport et qu’il y a “cover-up” » dans toute cette affaire.
Citant des extraits du rapport intérimaire, Etienne Sinatambou a fait ressortir que, selon les enquêteurs, des personnes accusées de « mauvaises pratiques » dans le monde hippique « avaient de l’influence sur le gouvernement d’alors et le monde judiciaire ». Et d’ajouter : « La mauvaise administration, c’est sous l’ancien gouvernement qu’on la trouve. » Etienne Sinatambou a également fait état d’une déclaration du leader de l’opposition à l’effet qu’une copie du rapport intérimaire avait été remise à Dev Beekharry, conseiller de l’ancien Premier ministre, sir Anerood Jugnauth. Des renseignements pris par un membre influent du gouvernement (Etienne Sinatambou n’a pas révélé le nom, mais a précisé que ce dernier a un statut « plus élevé ») auprès de Dev Beeharry, qui se trouve actuellement à New York, indique que « ce dernier a démenti l’information » à l’effet qu’il aurait reçu un tel rapport.
Réfutant l’allégation à l’effet que le gouvernement fait du “cover-up”, Etienne Sinatambou s’est interrogé : « Pour quelle raison cacherait-on un rapport alors que celui-ci incrimine nos adversaires ? » A une question concernant la suite qui sera donnée audit rapport, Etienne Sinatambou a juste répondu qu’il « faut attendre ».

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