CULTURE: L’art du henné aux Seychelles

À la célébration du Carnaval International de Victoria à Mahé aux Seychelles du 2 au 4 mars, certaines Seychelloises se sont laissées tenter par l’art du henné, exercé par des artistes de  Dubayy et du Manipur de l’Inde sur Freedom Square. Issu d’une plante dont les feuilles sont d’un vert très intense, le henné est notamment cultivé au Proche-Orient, en Afrique, en Chine et en Inde occidentale.
L’utilisation du henné comme produits de beauté remonte déjà à l’époque des pharaons en Égypte. Les jeunes filles l’emploient surtout aux préparatifs de leurs noces, alors que d’autres se teingnent les cheveux ou leurs ongles avec les feuilles réduites en poudre à laquelle on ajoute de l’eau pour avoir une pâte fluide.
L’art du tatouage à base de pigments est très répandu aux Seychelles. Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes en font un signe d’expression personnelle. L’utilisation du henné est rare dans l’archipel. Situé au centre de la ville de Victoria, le Freedom Square est un vaste espace (qui peut contenir deux terrains de football), est principalement utilisé pour l’organisation de rassemblements politiques et de manifestations culturelles.
Les organisateurs du Carnaval International de Victoria avaient invité les délégations qui ont participé à la fête culturelle à utiliser le Freedom Square comme aire de stationnement pour ranger leurs chars décorés pour la circonstance. Une estrade et des tentes étaient aussi érigées sur le terrain pour les artistes.  
Parmi la grosse foule qui s’est déplacée durant les festivités au centre-ville, des Seychelloises de différents groupes d’âges se sont laissées tatouer par les artistes étrangers. Ceux-ci ont tracé avec dextérité – que ce soit sur la nuque, les épaules, les bras, les jambes, ou les mains – des dessins ou des calligraphies, selon leurs inspirations propres.
Si la communication était impossible avec comme barrière la langue parlée, c’est avec des signes que les Seychelloises ont communiqué avec la jeune Arabe venant de Dubayy et les artistes indiens de Manipur. Ce partage de culture entre différentes nations est un autre aspect positif que les observateurs ont retenu à cette deuxième édition du Carnaval International de Victoria, organisé conjointement par les Seychelles et l’île de La Réunion.

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