Curepipe : l’anarchie permanente

On avait cru que la foire des 40 heures à l’église Ste-Thérèse le 25 février était un incident isolé. Ce n’est pas du tout le cas, puisque l’anarchie semble s’être installée pour de bon dans la ville que l’on appelle un peu pompeusement la ville lumière. Le dimanche 25 février, il y avait certes un grand déploiement de policiers pour gérer le déplacement de ceux qui étaient venus pour les 40 heures, mais ils n’ont juste pas vu que, sous leur nez, il y avait des marchands sous les Arcades Currimjee qui profitaient de ce déplacement d’un grand nombre de personnes pour installer des échoppes de fortune et vendre des savates, des slips et des bijoux fantaisie. Il ne manquait, en fait, que les vidéos porno. Comme l’ont dénoncé les paroissiens de Ste-Thérèse.

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Vendredi, les automobilistes ont poireauté près d’une heure sur la route principale. La cour de la municipalité était fermée, les vans scolaires étaient venus récupérer leurs passagers après la cérémonie de lever du drapeau, alors que les bus avaient envahi les abords des collèges Lorette et St-Joseph, attendant être remplis pour se rendre à l’activité du ministre de la circonscription, Stéphane Toussaint, au Champ de Mars, avec pour résultat que la circulation est restée paralysée pendant une bonne heure. Deux motards de la police se sont certes pointés, effarés de voir que la circulation était au point mort dans les deux sens, mais ils n’ont réussi qu’à faire avancer lentement les véhicules sur une partie de la route en direction de Forest Side.

La question que tout le monde s’est posée ce vendredi c’est de savoir comment les policiers de Curepipe prévoit et gère de telles situations. Pas de réponse pour l’heure, parce qu’ils sont peut-être trop occupés à déshabiller des prévenus.

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