CUREPIPE : Un nourrisson meurt asphyxié dans une crèche

Depuis lundi, la famille Patten est plongée dans la tristesse et la révolte. Sarah, l’unique enfant du couple Kevin et Sophie, a rendu l’âme alors qu’elle n’était âgée que de trois mois. Selon le rapport d’autopsie, c’est d’asphyxie que serait morte ce lundi le nourrisson, n’ayant pas correctement digéré son lait. Ce sont les membres de la crèche à Curepipe à qui elle avait été confiée qui se sont chargés de conduire Sarah en clinique aux alentours de midi, l’ayant retrouvée immobile dans son berceau.
Il y a tout juste trois mois, Sophie Patten, une habitante d’Albion, devait donner naissance à une petite fille. Au bout de deux mois de congé de maternité, celle-ci fut confiée au personnel d’une crèche à Curepipe, sa mère étant dans l’obligation de reprendre le travail. Ce lundi matin, toutefois, les parents de l’enfant ignoraient que ce serait la dernière fois qu’ils la verraient vivante.
Comme tous les matins, Sophie a conduit Sarah jusqu’à la crèche avant de se rendre à son travail à Floréal. “Elle était en pleine forme lorsque sa mère l’y a déposée”, confie à Week-End Samy Patten, le grand-père paternel de la petite. Il s’avère qu’aux alentours de midi, les employés de la crèche se sont rendu compte que le nourrisson ne bougeait plus et l’ont immédiatement conduit à la clinique tout proche, où les médecins n’ont pu que constater son décès. Sa mère, avertie par le personnel de la garderie, était également sur place. Par la suite, le corps du nourrisson a été transporté à l’hôpital de Candos à des fins d’autopsie, qui a révélé que Sarah serait morte asphyxiée car elle avait mal digéré le lait qu’elle avait bu plus tôt.
« Elle était toujours joviale, souriante et pleine de vie. Cela faisait trois mois qu’elle était parmi nous et nous nous étions habitués à sa présence. Ce n’est pas facile pour ses parents de la perdre dans de telles circonstances », se lamente Samy Patten. “Même si cela ne s’est pas passé intentionnellement, il faudra faire de sorte que d’autres enfants ne subissent pas le même sort. Je compte sur la justice pour faire son travail. Sarah devait boire son lait toutes les quatre heures et sa mère s’en était chargée pour la dernière fois à quatre heures du matin avant que les employés de la garderie ne prennent la relève”.
Contactée, la directrice de la crèche a dit préférer que la police approfondisse l’enquête avant de s’adresser à la presse.

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