CYCLE SECONDAIRE – Lettre ouverte aux présidents de syndicats d’enseignants

ALLY YEAROO

Chers messieurs,

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étant membre de l’exécutif de l’Education Officers Union (EOU), syndicat regroupant des enseignants de collèges d’État, je voudrais par la présente exprimer mon indignation face à la prise de position inconstante, contradictoire ou encore changeante de certains d’entre vous. En effet, au début, vous critiquiez tous l’Online Teaching, arguant qu’il portait préjudice à certains élèves, que certains profs n’étaient pas suffisamment équipés ou encore que la décision ministérielle allait à l’encontre de certaines dispositions légales. Certains se sont même permis de demander à leurs membres d’arrêter tout simplement de donner des cours à distance à leurs élèves. Certains enseignants malheureusement se sont laissés influencer. Que s’est-il passé par la suite ? Il y a eu un changement de langage au grand dam de la communauté des enseignants. Même le président de l’EOU a changé son fusil d’épaule et se présente comme un ardent défenseur de l’Online Teaching. lmaginez le désarroi de tous ceux qu’il aurait induits en erreur. Aujourd’hui, il leur demande de se tourner vers l’EOU pour obtenir des conseils pour expliquer leur refus d’agréer à la décision ministérielle de l’enseignement en ligne. L’équipe dirigeante ne va certainement pas demander à ceux-ci d’avouer que leur refus d’obtempérer était motivé par le désir de corriger une injustice. Le militantisme syndical est aujourd’hui mort. Quelle honte messieurs ! Je ferais ici un plaidoyer pour qu’aucune sanction ne soit prise à l’encontre des enseignants qui ont été mal inspirés par certains dirigeants syndicaux. Que les vrais coupables soient jugés ! Des dirigeants n’ont de toute évidence pas consulté les avis légaux avant d’exhorter leurs membres de défier les directives du ministère de l’Éducation. Encore une fois, les éducateurs ont été pris pour des moutons de Panurge. Que ceux qui ont conduit les éducateurs vers le précipice aient au moins la décence de reconnaître leurs lubies et prennent la décision qui s’impose et rendent leur tablier. En tant qu’éducateurs, nous sommes là pour travailler pour le bien-être des enfants et façonner les ressources humaines de demain.

Je termine ici ma lettre en espérant avoir apporté une certaine clarté à toute cette affaire.

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