DAKAR-MARTIGNY 2016 – NIRVEDA ALLECK : L’expérience sensorielle et émotionnelle

La plasticienne mauricienne Nirveda Alleck présentera une vidéo de sa performance « One Color » et une peinture intitulée « Conversations II » à Dakar-Martigny 2016, une exposition (sous la responsabilité de la curatrice Helen Tissières) qui se tiendra en Suisse jusqu’au 18 septembre 2016. Le projet Dakar-Martigny : Hommage à la Biennale d’art contemporain présente un large éventail de créations contemporaines africaines à travers une sélection d’oeuvres déjà exposées à Dak’Art, la plus grande biennale d’art du continent africain.
10lieux d’expositions dans la ville de Martigny, plus de 30 artistes d’exception présentant peinture, installation-vidéos, design, sculpture. Une programmation musicale, cinématographique et littéraire accompagne l’exposition. « Nirveda Alleck, Ismaila Fatty, Abdoulaye Konaté entretissent les approches et périodes, puisant dans des cosmogonies et philosophies anciennes pour motiver une contemplation… » peut-on lire dans la présentation des artistes… Sa vidéo « One Color » et sa peinture sont le fruit d’un imaginaire débordant, à part, des travaux qui tiennent à la fois des arts visuels, du rituel, de la transe à travers une pratique corporelle. Entre décoration primitive, recouvrement rituel et performance recourant à l’eau (la performance de Nirveda a été filmée au lac sacré Grand-Bassin), il s’agira d’explorer le rapport avec des croyances et des pratiques qui mettent en jeu l’immersion du corps enduit de poudre colorée à des fins qui pourraient avoir une connexion avec le sacré. 
L’Afrique, nouvelle scène de l’art contemporain ? On veut bien le croire quand la ville de Martigny lui rend hommage et qu’il gagne de la reconnaissance auprès des visiteurs, collectionneurs et autres critiques d’art. « Le travail d’Edmon Khalil, Sokari Douglas, Fabrice Monteiro ou El Anatsui nous invitent à méditer sur l’absence d’écologie et le besoin urgent de nous mobiliser en adoptant d’autres approches. John Akomfrah et Nomusa Makhubu abordent la question du poids de l’Histoire et de la fracture identitaire. Nù Barreto, Aimé Mpane, Bruce Clarke, George Hughes, Aboudia, Pacal Konan dénoncent les injustices qui perdurent. Maksaens Denis et Pélagie Gbaguidi travaillent sur la mémoire pour parler des expériences historiques et personnelles… Saïdou Dicko déjoue l’identité unique, Ibrahima Kebé investit l’oralité pour rapporter des scènes de vie et Mwangi Hutter pose un regard désillusionné sur les clichés. Jean Servais Somian et César Dogbo, par le biais du design, misent sur le fonctionnel et le dialogue des cultures… » (…) « L’art, qui est au-delà du langage, engage la vision et nous fait regarder autrement ce à quoi nous faisons face pour mieux répondre aux défis qui nous attendent. » souligne HélèneTissières, la curatrice de l’exposition. Tous les travaux présentés enrichissent notre approche de l’art contemporain. »

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