DÉCÈS D’UN JEUNE DÛ À LA GRIPPE A H1N1 : Bérenger dit constater une «grande inquiétude» dans le pays

En vue d’un meilleur contrôle et pour parer à une éventuelle propagation de la grippe A H1N1 et du coronavirus, Paul Bérenger, leader du MMM, estime qu’il serait avisé de remettre en opération les thermoscans à l’aéroport. Il dit constater qu’il y a une grande inquiétude dans le pays après le décès d’un jeune homme dû au virus H1N1. Commentant, par ailleurs, l’affaire Laureate Trust, le leader du MMM promet qu’un prochain gouvernement fera toute la lumière sur ce «charitable trust» ainsi que sur l’ONG PAWS et la secte connue comme Eglise chrétienne.
Paul Bérenger trouve qu’au plan sanitaire, actuellement, la situation se complique dans la mesure où, outre les deux souches de grippe saisonnière et le H1N1, il faut aussi compter avec la fièvre dengue et le coronavirus. Pour ce qui concerne, strictement, le H1N1, le leader du MMM, qui souligne la multiplication des cas apparus en Inde ces derniers temps, rappelle le va-et-vient incessant entre Maurice et ce pays.
Selon lui, il serait «inexact» d’affirmer que la grippe A H1N1 serait «moins dangereuse» que les deux autres souches de grippe saisonnière. D’où la suggestion de Paul Bérenger pour que l’ensemble du personnel affecté à l’aéroport, ainsi que tous les membres du personnel de Santé, soient vaccinés. Par rapport à la fièvre dengue, le leader du MMM préconise, tout aussi, la vigilance dans la mesure où, explique-t-il, il y a déjà eu cinq morts recensés à Singapour.
«Le plus inquiétant, et potentiellement plus gros danger, demeure le coronavirus ayant surgi en Arabie Saoudite», rappelle, toutefois, le dirigeant de l’opposition. Il salue, à cet effet, le fait que le Dr Pavaday du ministère de la Santé a confirmé les risques d’une pandémie du coronavirus, une maladie virale contre laquelle il n’existe pas encore de vaccin. Face, d’une part, à la grippe A H1N1, et, de l’autre, au coronavirus, Paul Bérenger estime qu’il serait avisé de remettre en opération à l’aéroport les thermoscans. Il explique que cela permettrait de détecter, à leur arrivée, les passagers présentant des signes de fièvre. Ce qui, dit-il, aiderait à prendre les mesures nécessaires dont l’isolement immédiat, si nécessaire, des cas suspects.
Le leader du MMM dit, par ailleurs, prendre «très au sérieux» l’affaire Laureate Trust «liée à PAWS et à l’Eglise chrétienne» comme révélée, récemment, par l’ancien directeur-général de l’ONG et ancien «trustee» de ce «charitable trust», Ravir Mathoorasingh. Paul Bérenger soutient que toute la lumière devra être faite sur les allégations de l’ancien directeur-général de PAWS. Il affirme que, selon ses informations, ces allégations porteraient sur des sommes faramineuses «dans l’immobilier et ailleurs».
Contrat Mangalore / STC: «Félicitations à Megh Pillay»
Toutefois, selon le leader du MMM, le «drame» c’est que l’on ne sait vers qui se tourner. D’où sa mise en garde à tous ceux concernés, d’une part, à Financial Services Commission (FSC), de l’autre, à la police. «L’on ne perd rien pour attendre. En temps et lieu, toute la lumière sera faite sur la question», déclare Paul Bérenger. «Le prochain gouvernement, dit-il, fera toute la lumière sur le Laureate Trust, PAWS et l’Eglise chrétienne».
Parlant, ensuite, du renouvellent du contrat de fourniture de produits pétroliers liant Mangalore Refineries à la State Trading Corporation (STC), Paul Bérenger rappelle que l’opposition MMM s’était, initialement, opposée à certaines dispositions de l’accord signé entre les deux parties à l’époque où Rajesh Jeetah était ministre du Commerce et de l’Industrie. Il explique qu’alors que ce contrat allait être renouvelé lors d’une récente visite du ministre indien de tutelle, tel n’a pas été le cas.
Il explique, à cet effet, que le directeur-général de la STC, Megh Pillay, «un vrai patriote ; quelqu’un qui n’est pas un paillasson de Jeetah» a choisi de batailler dur. Ce qui a fait que, explique Paul Bérenger, avant la signature du renouvellement du contrat, des changements ont été obtenus pour les questions en suspens, notamment, pour ce qui concerne le mode de paiement, la formule de détermination des prix, le «premium» à être versé à la STC ainsi que par rapport à la taille de la cargaison.
Paul Bérenger félicite le directeur-général de la STC pour avoir obtenu ces avantages. Tout en remerciant le gouvernement indien et Mangalore Refineries, le leader du MMM dit joindre, néanmoins, sa voix à celle du leader du Remake 2000, sir Anerood Jugnauth pour qu’au nom de la transparence, le contrat signé soit rendu public dans son intégralité. Il explique, sous ce rapport, que ce qui est, désormais, connu de ce contrat l’a été à la suite de ce que Megh Pillay a déclaré à la presse indienne.
Le leader du MMM blâme, d’autre part, le gouvernement pour ce qu’il juge être son «manque de respect envers l’Inde» à l’occasion de la mise à l’eau du nouveau patrouilleur de la National Coast Guard (NCG), le Barracuda, le 2 août, à Calcutta. Paul Bérenger explique que l’idée de doter le pays d’un nouveau patrouilleur remonte dans le temps et que quand, lui-même était Premier ministre, il avait, lors de son séjour officiel  en Inde, visité plusieurs chantiers navals à Goa et Mumbaï à cet effet.
Pour lui, le fait que le gouvernement a choisi de ne se faire représenter à Calcutta que par une fonctionnaire du Prime Minister’s Office (PMO) constitue «un manque de considération et de respect pour l’Inde». Selon le leader du MMM, l’Inde voulait donner à cet événement une plus grande dimension dans la mesure où, souligne-t-il, comme l’a rapporté la presse indienne, c’était la première fois que ce pays exportait un navire de guerre. Critiquant, ainsi, ce qu’il juge être une «inacceptable maladresse», Paul Bérenger est d’avis que l’on aurait pu faire de cet événement «une célébration de l’amitié Inde / Maurice».

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