DEMANDE D’INJONCTION: Décision de la Cour le 4 septembre

La demande d’injonction de la Mauritius Law Society pour réclamer l’arrêt des travaux de la Commission d’enquête sur la Sale by Levy est passée devant le juge Shaheed Bakaurally ce matin et la Cour fera connaître sa décision le 4 septembre. Pour l’association des avoués de l’île, « c’est un abus de pouvoir de laisser la Commission enquêter dans les dossiers déjà traités par Sir Victor Glover ». Pour sa part, la Commission dans une correspondance adressée au Mauricien, souligne qu’« elle n’a à aucun moment suspendu ses travaux et siégera jusqu’à la décision de la Cour ».
La Mauritius Law Society, qui regroupe tous les avoués, conteste les travaux de la Commission, soutenant que « c’est un gaspillage d’énergie et d’argent ». Elle estime que la présente commission constitue un abus de pouvoir, car elle « remet en cause le travail déjà accompli par Sir Victor Glover ». Elle a fait une demande d’injonction en Cour il y a deux semaines pour demander l’arrêt des travaux. Devant le juge en chambre ce matin, indique Vijay Dwarka, le président de la MLS, le Parquet a décidé de défendre le cas. Ainsi, le 4 septembre, la Cour statuera si la Mauritius Law Society pourra aller de l’avant avec son injonction.
Entre-temps, la Commission souligne qu’« elle n’a à aucun moment suspendu ses travaux et siégera jusqu’à la décision de la Cour ». « La Commission a dû cependant renvoyer la séance du lundi 30 et du mardi 31 juillet en raison de l’indisponibilité de la présidente. Ceux qui devaient déposer le lundi 30 ont été avertis qu’ils pourront le faire le jeudi 2 août 2012 tout comme ceux qui ont été conviés le mardi 31 juillet seront invités à le faire à une date ultérieure », souligne la Commission dans son courrier. À noter que le président du Mouvement des Victimes de la Sale By Levy, Salim Muthy, qui devait déposer le 30 juillet, affirme avoir été informé par lettre officielle de la tenue des travaux ce mercredi, soit à la veille des auditions. « J’ai décidé de ne pas y aller car c’était trop short notice », a-t-il dit au Mauricien ce matin. La Commission fait aussi ressortir qu’elle « se réserve le droit de tenir ses travaux aux heures et aux dates qu’elle juge appropriées selon la nature des procédures ».

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