DÉTOURNEMENT DE FONDS : La plainte contre le ministre Sesungkur référée en Cour commerciale

Le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, Sudhir Sesungkur, fait l’objet d’une action en Cour suprême logée par Udaysingh Taukoordass, un de ses anciens partenaires en affaires au sein de la firme Mazars. Ce dernier l’accuse d’avoir détourné des fonds de la compagnie et lui réclame Rs 32 M de dommages ainsi qu’à son épouse Dharmila. L’affaire a été appelée hier devant la Master and Registrar de la Cour suprême, Shameem Hamuth-Laulloo, qui a demandé que cette affaire soit confiée à la Cour commerciale.
Ce litige opposant le ministre des Services financiers et Udaysingh Taukoordass a commencé par une déposition consignée à la police le 28 avril 2015 par ce dernier, qui accusait son partenaire d’avoir détourné les fonds de la compagnie. Udaysingh Taukoordass soutient qu’au lieu de déclarer des profits, ce sont des découverts bancaires qu’il avait décelés après un examen minutieux des comptes de la compagnie.
Udaysingh Taukoordass avait alors décidé de se tourner vers le judiciaire, réclamant ainsi Rs 32 millions de dommages à Sudhir Sesungkur. Il indique dans sa plainte « avoir signé un accord avec le ministre Sesungkur le 18 juillet 2008 » pour mettre sur pied une firme au nom de Corporate Financial Services. En décembre 2009, les deux hommes deviennent partenaire de la firme Mazars. Toutefois, en avril 2015, la firme l’informe qu’il est expulsé comme partenaire de Mazars suite à une décision du comité exécutif prise le 17 mars 2015. Udaysingh Taukoordass soutient que le 1er avril 2015, le ministre des Services financiers a transféré « illégalement » la somme de USD 150 000 sur un compte bancaire qu’il détient conjointement avec son épouse. Udaysingh Taukoordass réclame ainsi au ministre Sesungkur et à son épouse de lui verser USD 219 250, soit l’équivalent de Rs 7 millions, ainsi que des dommages de Rs 25 millions pour le préjudice encouru. Udaysingh Taukoordass a retenu les services de Me Imtihaz Mamoojee et de l’avoué Omar Bahemia.

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