DIRECTEUR TECHNIQUE NATIONAL : Un projet de contrat présenté à Fabrice Chalendar

L’Association mauricienne de volley-ball (AMVB) se trouve depuis mardi dernier en présence du projet de contrat du futur directeur technique national, Fabrice Chalendar, émis par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Ce contrat sera maintenant expédié au Français, qui est attendu à Maurice au début de juillet. C’est ainsi qu’au niveau de son salaire mensuel, il est stipulé qu’il percevra Rs 54 275 et également une allocation de Rs 44 825, soit un total de Rs 99 100 taxable sous la Mauritius Revenue Authority Act. Et ce, jusqu’à décembre prochain.
De son côté, l’AMVB aura à trouver des fonds pour son loyer (Rs 12 000) et son transport (Rs 10 000). Cette décision a été avalisée par le comité directeur de cette instance au cours de sa dernière réunion. Pour rappel, il était question que Fabrice Chalendar soit à Maurice le 1er mai dernier, mais des problèmes concernant son salaire avaient retardé sa venue. En attendant l’arrivée de l’ancien entraîneur de Lyon, ce seront Melchior Miniopoo et Lindsay Wilson qui seront sur la brèche.
Désormais considérés comme assistants-entraîneurs nationaux, ils devront diriger les premières séances d’entraînement au début du mois prochain. Ces séances se dérouleront au gymnase Pandit-Sahdeo à Vacoas les lundis et mercredis, soit de 18h à 20h pour la présélection féminine et de 20h à 22h pour la présélection masculine. « Un contrat devra être signé par Melchior Miniopoo et Lindsay Wilson, qui devront entre autres justifier le choix des joueurs présélectionnés et émettre un rapport complet sur l’évolution des deux équipes jusqu’à l’arrivée de Fabrice Chalendar », soutient Bharun Teeroovengadum, président de l’AMVB. Ce dernier compte d’ailleurs rencontrer les deux assistants-entraîneurs nationaux au début de la semaine prochaine.
Concernant la rétribution de ces derniers, Bharun Teeroovengadum maintient qu’il attend des fonds du ministère de la Jeunesse et des Sports et qu’ils perçoivent déjà une allocation de leurs clubs respectifs. Reste qu’on peut se demander comment ceux qui étaient considérés comme des entraîneurs nationaux jusqu’à tout récemment se retrouvent soudainement comme des assistants. D’autant que lors de la présence des anciens DTN à Maurice, à l’instar de Christian Marty, les locaux étaient reconnus comme entraîneurs nationaux.

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