DIVINITÉ CHINOISE : La fête Kwan Tee célébrée hier

La fête Kwan Tee, divinité chinoise vénérée comme le grand juge protégeant contre l’injustice et le mal, a été célébrée hier. Quant à la traditionnelle “fête mine” qui a lieu chaque année dans ce contexte au temple qui porte le nom du dieu, aux Salines, c’est mardi, soit la veille de son anniversaire, qu’elle a rassemblé les fidèles autour d’un déjeuner, le jour, et d’une cérémonie religieuse, le soir.
Kwan Tee fut un guerrier exemplaire ayant vécu entre 160-122. Ses nombreuses qualités d’intégrité, de courage, de sens de la justice, de loyauté et de patriotisme, notamment, lui valurent d’être élevé au rang de divinité après sa mort. En effet, la syllabe Tee, en chinois, est comparable à ce que les saints sont chez les chrétiens.
C’est vers fin juillet début août qu’a lieu la fête Kwan Tee tous les ans, son anniversaire étant le 24e jour du sixième mois du calendrier lunaire chinois. Les Mauriciens qui vénèrent cette divinité viennent à cette occasion lui offrir des fruits, des sucreries, du vin et de la viande quelques semaines avant sa fête. Et le jour même de son anniversaire, ils lui font une offrande et le vénèrent chez eux. Le temple le plus connu de Kwan Tee à Maurice est celui situé aux Salines et construit en 1842 par Log Ahine Choïsanne, un Chinois émigré de Fukien, devenu à Maurice un riche commerçant. D’abord, un lieu de culte pour les émigrés de Fukien, le temple a ensuite accueilli les Cantonnais et finalement, les Hakkas.
Nombre de sino-mauriciens s’y rendent encore aujourd’hui chaque quinzaine du mois pour solliciter la protection et l’aide du dieu Kwan Tee. Ceux qui le vénèrent le consultent parfois lors d’une importante prise de décision dans leur vie familiale ou professionnelle.
Kwan Tee est souvent présenté, vêtu de vert, arborant un visage rouge et tenant une énorme lance. Il fut un puissant guerrier dont l’histoire a été immortalisée dans The Romance of the three kingdoms, un classique chinois. Kwan Tee est également vénéré en tant que gardien des commerçants, lui-même ayant été commerçant avant d’être guerrier.

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