DOMAINE DE RAMBOUILLET : En marcheur solitaire ou en quad…

Sur la route principale à D’Épinay en direction de l’Est, le pôle Loisirs de la société Terra a ouvert au public depuis quelques mois un vaste parc naturel lui appartenant : sur 750 arpents, entre la chaîne de Montagne-Longue et le réservoir La Nicolière, le Domaine de Rambouillet mêle découverte de la nature à celle des premières années de l’histoire coloniale française de l’île. La gestion a été confiée à TerrOcéan (filiale mauricienne de Duprat Concept, leader des activités de loisirs terrestres et nautiques en France), connue et reconnue pour ses fleurons que sont le Domaine de l’Étoile et la Réserve de Frédérica. En marcheur solitaire, en famille ou en groupe, chacun y trouve son bonheur. Et pour les plus sportifs, outre le Rando Quad, le Segway ou le VTT, le domaine propose aussi le tir à l’arc et des activités collectives : chasse au trésor et autres aventures taillées sur mesure.
Le domaine s’étend autour d’un ancien campement de chasse qui fait aujourd’hui office de réception aux visiteurs. Le logis, qui comprend un salon cosy avec cheminée, est prolongé d’une immense terrasse en bois construite sur pilotis et surplombant une rivière que l’on devine davantage qu’on ne la voit. Le lieu a conservé son style rustique avec des bancs aux dossiers découpés à même des troncs d’arbres encore revêtus de leur écorce et disposés autour de tables faites de tronçons de bois. Stores en raphia, fauteuils en rotin et une cheminée confèrent une ambiance chaleureuse alors qu’aux cloisons de superbes têtes de cerfs rappellent la vocation d’antan du domaine. En contrebas, au murmure de la rivière se mêlent des cris d’oiseaux, donnant au lieu un charme paisible propice au ressourcement. D’où, explique notre guide, les journées organisées à l’intention de personnels d’entreprises qui y viennent consolider la cohésion d’équipe par une demi-journée de réflexion suivie d’une bonne dose d’adrénaline en quad dans la forêt.
Notre visite, pour notre part, démarre en trombe précédée de deux quads qui emmènent deux couples de touristes. Une famille de pintades en vadrouille s’enfuit dans les sous-bois à notre approche. La végétation un brin domestiquée autour du campement laisse graduellement la place à la nature sauvage. Nous quittons bien vite le chemin principal pour nous enfoncer dans les bois. Le terrain est très vallonné mais ce n’est qu’un avant-goût des découvertes, promet notre guide qui, rompu à la maîtrise de l’engin dans les sinuosités des sentiers, avance rapidement. Un mirador laisse comprendre que des cervidés ne sont pas loin : une jeune biche, l’attention attirée par le bruit de moteur, se fige un instant dans sa pose, nous fixe du regard avant de disparaître dans les bois. Le domaine compte en effet pas moins de 1 200 cerfs de Java, ainsi que des sangliers et des oiseaux endémiques.

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