DROGUE : Le Sud-Africain Pieter Hendrick Gouws en procès

Le procès intenté à Pieter Hendrick Gouws, un agent de sécurité sud-africain poursuivi pour possession et trafic de drogue, s’ouvre devant les Assises ce matin. Il a plaidé non  coupable et est défendu par Me Neelkanth Dulloo, commis d’office. Le Sud-Africain était initialement poursuivi aux côtés de Koumaren Arekin, qui a bénéficié d’un procès séparé. Le 3 octobre dernier, la Cour d’assises l’a condamné à 20 ans de prison.
Le procès de Kumaren Arekin, qui avait plaidé coupable, avait été entendu par le juge Benjamin Marie-Joseph en octobre 2016. Ce dernier l’avait condamné à 20 ans de prison, faisant ressortir que le rôle joué par l’accusé était « important » dans ce réseau de trafic de drogue. Faisant allusion, à la fin du procès, au témoignage de l’accusé selon lequel il avait accepté de prendre livraison de la drogue pour la somme de Rs 100 000, « car il avait des difficultés financières », le juge a trouvé que sa version n’était « pas plausible ». Le passeur Pieter Hendrick Gouws avait été arrêté à son arrivée à l’aéroport SSR en juin 2013 avec 500 g d’héroïne, d’une valeur marchande de Rs 7,5 millions. L’exercice de « control delivery » monté le lendemain de son arrestation avait débouché sur l’arrestation de deux contacts locaux venus prendre livraison de la drogue. De par sa démarche suspecte, et suite à un « profiling » des enquêteurs de l’ADSU et de la douane, Pieter Andriand Hendrick Gouws, un habitant de Cape Town âgé de 42 ans, avait été soumis à un interrogatoire serré et avait fini par avouer que, peu de temps avant d’embarquer pour Maurice à Cape Town, il avait avalé 71 pellets de drogue. Le Sud-Africain devait également dévoiler l’identité du ressortissant tanzanien qui l’avait approché pour transporter la drogue tout en donnant des indications sur les instructions à suivre en vue de prendre contact avec le destinataire de l’héroïne. Il avait ainsi été conduit dans un établissement hôtelier de la côte pour un exercice de « control delivery ». Après des échanges téléphoniques, deux ressortissants mauriciens – Koumaren Arekin, un éboueur de 34 ans, et Ivan Sadien, un plombier de 27 ans, tous deux habitants Cité Mangalkhan – devaient se présenter comme prévu avant d’être immédiatement appréhendés par l’ADSU. Seul Koumaren Arekin a fait face à des poursuites. Le procès du Sud-Africain débute devant les Assises aujourd’hui.

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