Du bio à la sauce mauricienne

Toujours semer une graine de «genda» à côté d’un plant de pomme d’amour. Astuce de grand-mère mauricienne, me direz-vous ? Sans doute, mais aussi geste bio. Ainsi, au-delà des effets de mode et du côté bobo chic de la tendance bio, l’agriculture bio est avant tout un véritable retour aux sources, et attire de plus en plus. FORENA nous en livre les secrets.
Avec le lancement du National Wholesale Market la semaine dernière à Wootun, le gouvernement a décidé de redonner ses titres de noblesse au secteur agricole. Manoj Vaghjee, président de la Fondation Ressources et Nature (FORENA), et naturophile, nous en parle avec passion.
FORENA est une plate-forme qui offre de l’expertise ainsi que des sources de financement aux ONG, les opérateurs du secteur public et privé, ainsi que le gouvernement à Maurice et Rodrigues. Elle travaille en partenariat avec les différents acteurs de l’environnement et du développement durable à Maurice, notamment le ministère de l’Agro-industrie, le Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI) et le GEF Small Grants Programme du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
“Nous sommes là pour aider”, soutient Manoj Vaghjee. Présente à Maurice depuis huit ans, FORENA est un groupe de passionnés, d’experts et de volontaires qui oeuvrent pour sensibiliser, former et soutenir l’agriculture responsable et saine avec une certification bio à Maurice.
“Il y a huit ans, les gens pensaient que l’on ne pouvait pas faire de l’agriculture bio à Maurice”, nous dit-il. Et pourtant, FORENA aide aujourd’hui 15 organisations, s’occupe de 16 sites, dont quatre à Rodrigues, pour un total de six hectares de terrains certifiés bio. Sans compter les différentes Organisations non gouvernementales (ONG) de l’île, dont le Vélo Vert lancé en 2012 qui s’attelle à offrir de bons produits aux consommateurs. Le bio a le vent en poupe !

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -