Duke of Edinburgh’s Award : Une centaine de jeunes en camp de vacances

Une centaine de jeunes âgés de 14 à 16 ans, de Souillac, Britannia et de Vallée-Pitot, ont participé à un camp de vacances à Pointe-Jérôme du 5 au 8 décembre. Une initiative d’un groupe de dix jeunes, lesquels ont monté ce projet dans le cadre de leur « projet résidentiel » obligatoire pour le niveau or du Duke of Edinburgh’s International Award.

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« Nous avons voulu monter un projet qui aurait un impact significatif sur les gens », affirme au Mauricien Aisha Mansoor, qui a entamé son Gold Award il y a 5 ans et qui a dû le mettre de côté le temps qu’ont duré ses études de droits et son examen du barreau mauricien. Ayant réussi ce dernier haut la main, elle pouvait alors se consacrer à son projet. Ainsi, en l’espace de trois semaines, avec la coopération de ses pairs de l’équipe Youth Engagement in Society (YES) de quatre participantes du Queen Elizabeth College et d’un jeune du Britannia Youth Club, ils ont cherché des partenaires et ont monté le projet. « C’était un gros projet, et peut-être le premier du genre à Maurice. À ma connaissance, personne auparavant n’avait encore organisé un camp de vacances pour des enfants dans le besoin. Au lieu de faire des projets comme la rénovation de bâtiments en les peignant ou nettoyer des plages, nous avons voulu faire quelque chose qui marquerait à la fois les jeunes et leur famille. »

« Ce n’était pas toujours simple, parce que certains d’entre nous travaillent, mais nous avons pu le faire », fait ressortir pour sa part Ashwin Shibduth au Mauricien. De plus, cette expérience a été concluante pour le jeune homme sur le plan humain. « Ce sont des enfants qui ont beaucoup de problèmes et nous les avons approchés de manière amicale de sorte à créer la confiance en eux. » Un contact relativement plus facile avec les jeunes de Britannia qui, selon Aisha Mansoor, « sont plus réactifs », et ce même si fondamentalement, ils vivent des situations familiales similaires. « Les jeunes de Britannia sont plus avertis. Ils ont l’habitude de sortir, de voir des gens et d’apprendre tout seul, alors que ceux de Vallée Pitot restent plutôt à la maison et n’ont pas la même maturité. »

Outre l’encadrement et le service offert aux jeunes lors de ce séjour, « nous avons aussi organisé une journée avec leurs grands-parents », souligne Ashwin Shibduth. Au Mauricien, Eshan Mansoor, leur “Award Leader”, qui est aussi membre du comité d’évaluation des “Gold Award”, indique, lui : « Il était important d’inviter ceux qui s’occupent de ces jeunes afin qu’ils puissent les voir évoluer et s’épanouir dans un cadre différent avec d’autres jeunes issus d’autres régions de l’île. Certains ont été agréablement surpris de voir les talents de leurs petits-enfants, qui se sont mis à la guitare ou à la ravanne. »

Les jeunes organisateurs avaient prévu un jeu où chacun devait prendre par la main leur grand-mère, qui avait les yeux bandés, et la guider. « Ils ont réussi. Cela démontre et renforce la relation de confiance entre eux. Il développe aussi le sens de la responsabilité et du respect envers l’aîné parmi les jeunes », poursuit notre interlocuteur. Un déjeuner était également prévu à leur intention dimanche.

Pour les organisateurs, l’aventure avait démarré concrètement le 4 décembre avec l’organisation du camp de vacances. Encadrés de volontaires d’expériences des camps de vacances, ils ont accueilli un premier groupe de 60 jeunes qui ont passé la journée du 5 décembre en activités sur place avant de rentrer chez eux le soir. Le lendemain, c’était au groupe d’enfants de Britannia de rejoindre le camp de vacances pour un séjour résidentiel. Activités et formation étaient au programme.

Un jour plus tard, ceux de Vallée Pitot se sont joints à eux. Au total, ils étaient ainsi 45 avec leurs grands-parents à terminer la semaine par une cérémonie de remise de cadeaux.

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