EARLY CHILDHOOD SCHOOL : Mon but est de maintenir la réputation de l’école, a déclaré Sylviane Olivier

Ayant reçu le prix de l’Excellence Award for Education en 2007 pour l’encadrement éducatif qu’il offre, l’Early Childhood School vient d’aménager son nouveau bâtiment rue Mère Teresa, à Roches-Brunes. Le Mauricien est allé à la rencontre de Sylviane Olivier, la directrice de l’établissement, qui nous fait part de sa vision de l’éducation.
L’Early Childhood School ouvrait ses portes il y a 15 ans rue de l’Indépendance avec seulement dix élèves. Du fait des demandes conséquentes, ses responsables ont alors dû trouver un plus grand emplacement, situé rue Maurice Raffray. En mai 2015, les réservations n’ont cessé de croître, forçant l’institution à ouvrir un nouvel établissement à Roches-Brunes, qui accueille des enfants à partir de 2 ans et demi. Pour 2017, 130 places sont déjà réservées.  
L’institution, dirigée par Sylviane Olivier, s’est assurée que son établissement réponde aux attentes des parents. Elle exige donc un service irréprochable et soigné au sein de son institution. « Je suis très à cheval quand il s’agit de l’hygiène », précise-t-elle. Grâce à cet atout, Sylviane Olivier s’assure ainsi que l’école soit meublée selon les normes européennes et que les repas proposés aux enfants soient sains et équilibrés.
Créativité liée à l’apprentissage
Sylviane Olivier a toujours mis du coeur dans ses projets. Elle y apporte une touche personnelle, ce qui la démarque généralement des autres institutions maternelles. Pour la directrice, son mode d’apprentissage consiste à initier l’enfant à l’art et la créativité car c’est à travers ces deux domaines, selon elle, que l’enfant « aimera son école et s’y intégrera de son plein gré ». Des jeux, des expositions, des dessins et des spectacles sont donc organisés afin de permettre aux enfants de découvrir leurs aptitudes, leur personnalité et leur caractère. D’ailleurs, un spectacle est organisé chaque année, où les enfants sont déguisés et appelés à participer. Selon elle, ce n’est pas seulement un moyen d’expression, mais cela aide également à leur développement personnel afin qu’ils atteignent une certaine autonomie.
La directrice tient également à ce qu’il n’y ait pas de différence culturelle et sociale, d’où le port de l’uniforme, et ce surtout dans le but d’aider l’enfant à s’intégrer dans ce milieu et de se faire des amis. Une ambiance chaleureuse se fait ressentir pour garantir que les enfants ainsi que les parents se sentent en confiance et en sécurité.
« Il est important de s’assurer qu’il y ait une bonne entente et collaboration entre les parents et le personnel », relève Sylviane Olivier, « car avec les nouvelles technologies auxquelles sont exposées les enfants, il est difficile de maintenir la même discipline… » De nouvelles initiatives répondant au mieux à ce changement doivent donc être trouvées afin de maintenir une bonne discipline éducative. « Le travail est donc continu et ne se limite pas qu’à l’école », insiste la directrice. Les parents jouent ainsi un rôle tout aussi important que les enseignants, car ils sont responsables du maintien de l’encadrement institué par l’école à la maison. Or, certains d’entre eux négligent ce rôle. D’où l’appel de collaboration lancé par la directrice aux parents afin d’obtenir un développement complet chez l’enfant. « Il est nécessaire d’avoir l’appui des parents concernant nos méthodes d’apprentissage pour qu’ils les reproduisent chez eux », conclut Sylviane Olivier.

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