EAU – AUGMENTATION DES TARIFS : La SEF demande à la population de se mobiliser

La State and Other Employees Federation (SEF) est contre l’augmentation des tarifs d’eau. « Le gouvernement n’a pas été mandaté pour privatiser l’eau. Nous demandons à la société civile de se mobiliser pour que le gouvernement n’aille pas de l’avant avec ce projet. Nous avons déjà alerté d’autres organisations », a déclaré hier Radhakrishna Sadien, porte-parole de ce syndicat, lors d’une conférence de presse. « Gouvernman pe prese pou rant ek bann partener stratezik pou ogmant tarif delo. Finn ariv ler pou ki popilasion avoy enn signal for. »
Pour ce qui est du rôle de la Public Service Commission (PSC), la SEF estime que cette dernière « doit être redevable envers la population » et être « indépendante et impartiale ». De plus, la fédération dit avoir ciblé deux secteurs dans le public qui « emploient des personnes non qualifiées ». À titre d’exemple, le porte-parole cite les secteurs de l’éducation et de la santé. « Nous ne pourrons plus tolérer une telle chose. Nous dénoncerons toutes interventions ministérielles dans le choix des candidats. Nous demandons à la PSC de se ressaisir. »
Concernant le Public Service Bill, qui sera présenté prochainement, Radhakrishna Sadien se demande pourquoi le gouvernement « a attendu plus de dix ans » avant d’aller de l’avant. « Il est temps d’introduire des réformes dans l’administration publique car il nous faut une bouffée d’oxygène. » Il demande de même au gouvernement « d’amender la loi » pour que les employés du secteur public trouvés coupables par la justice d’un délit qui n’a rien à faire avec leur emploi puissent percevoir leur pension après la retraite. « Li bien inzis sa. Bizin sanz lalwa-la o pli vit. » Il a également déploré « l’habitude » du gouvernement d’avoir recours aux compagnies privées pour effectuer des travaux de nettoyage ainsi que pour le gardiennage. Une fois de plus, il a fait allusion aux deux secteurs mentionnés, soit l’éducation et la santé. « Bizin kre travay. Ranpli post, pa pos ! » a-t-il martelé.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -