ÉCHIQUIER POLITIQUE: La réforme prélude à des élections anticipées

L’intervention du Premier ministre, Navin Ramgoolam, axée sur le thème « Blazing Past New Horizons », d’aujourd’hui à l’Assemblée nationale, en guise de clôture aux débats sur le discours-programme 2012/2015, devra définir les contours de la réforme électorale. C’est ce qu’accordent à dire les observateurs politiques avec l’ultime round de discussions entamées cette semaine au vu de la séance de travail du président de l’Electoral Supervisory Commission, Me Yousouf Aboobaker, et du commissaire électoral, Irfan Rahman, sur les modalités de la réforme. Et ce, compte tenu de l’élimination de la déclaration ethnique des candidats lors du Nomination Day pour les élections générales. Avec le consensus politique se dégageant, notamment entre le Parti travailliste et le MMM, au sujet de la réforme, la question d’élections anticipées remonte à la surface. Les premières indications sont que le pays pourrait être appelé aux urnes avant la présentation du prochain budget pour l’exercice financier 2013 et les élections municipales (reportées déjà à deux reprises), soit entre septembre et novembre prochain.
Dans l’immédiat, la classe politique reste suspendue à la teneur du discours du chef du gouvernement, notamment ses propositions relatives à la réforme électorale en discussions entre les principaux partis politiques depuis des mois déjà. En principe, Navin Ramgoolam devra préciser ses intentions et esquisser les grandes lignes du calendrier d’exécution du Package pour les réformes électorales aussi bien que l’avènement de la IIe République. Il n’a pas participé à la cérémonie d’inauguration dans l’enceinte de l’hôpital de Flacq, hier après-midi, en vue de mettre au point les détails de son discours à l’Assemblée nationale avec ses principaux collaborateurs.
Le seul point, encore en suspens en début de semaine, porte sur la formule magique pour la désignation de quatre au lieu des huit députés Best Loser après la proclamation des résultats des élections générales. Le président de l’Electoral Supervisory Commission et le commissaire électoral ont été invités lundi à se prononcer sur la désignation de ces députés correctifs en l’absence de toute déclaration ethnique des candidats au moment du dépôt de candidatures pour les élections générales.

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