DANS UNE ÉCOLE DU SUD : Un président de la PTA sème le trouble

Une réunion d’urgence animée par la Government Teachers Union (GTU) a eu lieu hier dans une école primaire du sud, après que les enseignants ont démissionné en bloc de la Parents Teachers Association (PTA). Ces derniers protestent ainsi contre les agissements du président qui contrôlerait les absences et autres activités des enseignants. Malgré l’intervention de la GTU, les enseignants refusent de travailler avec cette personne qui, disent-ils, perturbe la vie scolaire.
Selon les informations provenant de cette école du gouvernement, le président de la PTA se permettrait « d’entrer dans le bureau du maître d’école, contrôlerait le registre de présence et se permettrait même de s’aventurer dans les classes pour voir ce que font les enseignants. » Or, cette tâche ne lui revient pas, affirment les protestataires qui font remarquer qu’il y a le maître d’école, les inspecteurs et le directeur de la zone pour cela. « Li plis inspekter ki inspekter », commente-t-on.
Pourtant, pendant un certain temps, les enseignants ont été contraints de composer avec cette situation car l’individu en question a un pied dans les médias et se permet même de faire « des commentaires satyriques sur les enseignants », nous apprend-t-on. La semaine dernière, quatre enseignants, membres exécutifs de la PTA, ont présenté leur démission. Ils refusent de continuer à travailler avec le président qui, disent-ils « harcèle » les enseignants.
Hier, la GTU a tenté une conciliation entre les deux parties. Cette longue réunion n’a toutefois pas permis de décanter la situation pour autant. Si le président s’est engagé à changer d’attitude, les enseignants eux, demandent son remplacement pur et simple. Au niveau de la zone directorate, on prend cette affaire avec des pincettes, évitant de froisser l’un ou l’autre camp.
Vinod Seegum, président de la GTU, qui a animé la réunion de conciliation, déclare : « J’ai demandé aux enseignants de reprendre leurs sièges au sein de la PTA et d’essayer de trouver un terrain d’entente avec le président. Mais ils ne sont pas encore prêts pour cela. »
Par ailleurs, un autre conflit entre parents et enseignants a également été enregistré hier à l’école primaire de Moka. Un enseignant a reçu la visite d’un parent qui lui reproche d’avoir malmené son enfant. Le parent l’ayant menacé avec une pioche, l’enseignant a porté plainte au poste de police de Quartier-Militaire.

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