ÉCOLE JEAN LEBRUN : La maîtresse d’école porte plainte contre un parent d’élève

Les ensiegnants de l’école primaire Jean Lebrun, à Vallée-Pitot, sont revenus à de meilleurs sentiments ce matin, après l’altercation entre la maîtresse d’école, Mme Badullah, avec le père d’un élève. S’étant sentie verbalement agressée, celle-ci a fait consigner une déposition à la police de Plaine-Verte.
Selon nos renseignements, l’incident aurait commencé par le refus de la maîtresse d’école de lui laisser voir les copies corrigées des élèves pour les examens du premier trimestre pour qu’il puisse comprendre la performance de son enfant.
Or, la maîtresse n’est pas habilitée à les montrer à quiconque, même aux parents, sauf sur ordre du ministère de l’Éducation. Mais le père n’a pas accepté les explications fournies et a élevé la voix. Selon certaines personnes présentes à ce moment-là et qui ont été alertées par la teneur et surtout le ton des discussions, l’on craignait que la maîtresse d’école soit agressée physiquement. Des enseignants se sont alors interposés et le père a quitté les lieux. Après son départ, la maîtresse s’est rendue au poste de police.
Cet incident a soulevé chez le corps professoral de l’école une certaine frustration pour ce que les enseignants considèrent être une absence de sécurité. Mis au courant de ce qui s’était passé, Nawshad Fatehmamode, président de l’Association des Parents/Enseignants, a pris contact avec le ministère. À l’issue des pourparlers, il a été décidé que des vigiles seront postés à l’école pour qu’un contrôle soit exercé sur tous ceux qui pénètrent dans l’enceinte de l’établissement.
Ce matin, il n’y avait aucun rassemblement des enseignants devant l’école comme l’on prévoyait hier. Interrogé, Nawshad Fatehmamode se dit satisfait que tout est rentré dans l’ordre. Il trouve qu’il faut en finir avec les méthodes dépassées. « Nous avons un bâtiment moderne, pour lequel nous devons remercier le gouvernement, il faut donc que nous puissions résoudre les problèmes dans le dialogue et non par la force. » Il remercie également le ministère d’avoir accédé à sa requête. Depuis ce matin un préposé à la sécurité était sur place. Il sera qui sera bientôt rejoint par un autre vigile.
Quant aux parents, les avis divergent sur l’accès à l’école. « Dan bann lekol ZEP, bann ONG vinn donn zanfan enn repa so. Ki fer bann ONG, se parski paran bann zelev-la negliz zot zanfan. Me nou napa negliz nou zanfan. Nou bizin kapav aport zot manze. » Un autre a ajouté qu’il suffit d’apporter le repas de l’enfant et de partir. « Mazinn enn kou, si 1 200 paran rant dan lekol pou donn manze zot zanfan, abe lekol pou vinn enn fancy fair… »

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