ÉCURIE JEAN-MICHEL HENRY : Arromonches ou la surprise du chef

Ouvrir son compteur agit souvent comme un déclic et cela semble être tout à fait le cas avec Davy Bonilla. Après avoir mené Argo dans la winner’s enclosure dans l’épreuve de clôture la semaine dernière, le Français a enchaîné avec Arromonches, un des extrêmes outsiders de l’épreuve d’ouverture de la 39e journée, offert à Rs 2 000 pour une mise de Rs 100 chez certains bookies.
Arromonches n’a pas tardé à se signaler pour le compte de son nouvel établissement, lui qui défendait les couleurs de l’écurie Serge Henry jusqu’à la mi-septembre. Victime d’une monte peu inspirée de la part de l’apprenti Marday pour sa première sortie sous la férule de Jean-Michel Henry, ce fils de l’étalon britannique Asaal est cette fois venu déjoué tous les pronostics en s’imposant pour la première fois de sa carrière sur 1850m, parcours qu’il découvrait à cette occasion.
Jean-Michel Henry n’a, par ailleurs, pas manqué de saluer la monte magistrale de son jockey qui est parvenu à mener sa monture à bon port malgré la gêne subie en ligne droite finale. « Je n’ai pas hésité une seconde quand on m’a proposé Arromonches, car mon père m’a toujours dit qu’il aimait bien ce petit cheval. Notre travail c’est d’entraîner des gagnants et on fait du mieux que l’on peut. Je dois dire un grand bravo à Davy qui fait une course sublime sur le cheval. Bien qu’il soit gêné, il arrive à le reprendre sans le sortir de son action. C’est une belle victoire ».
« Cela fait toujours plaisir de remporter une victoire, surtout quand on a pas mal de boulot à faire, même en course. Je suis assez content car tout s’est bien passé.  Je ne suis pas vraiment surpris de la performance d’Arromonches car c’est un coursier que je découvre. Avec Jean-Michel, on avait regardé ses courses précédentes. Je savais que le cheval était beaucoup mieux avec les oeillères et le rallongement ne pouvait que lui être bénéfique. On l’avait aligné pour très bien courir, mais on ne s’attendait pas spécialement qu’il remporte la course », a précisé, pour sa part, Davy Bonilla.
Le Français eut même la possibilité de doubler la mise quand il était en action sur  Vettel dans La Coupe des Présidents mais la doublure de l’écurie Gujadhur ne put prolonger son effort jusqu’au but. « Vettel fait une course propre et il y a rien à redire. En sortant du virage, on s’est un peu déporté et je ne voulais pas que le cheval tire. C’est ainsi qu’un cheval (NDLR : Ice Axe ) s’est infiltré sur les barres. Je voulais que le cheval soit détendu car il fallait remonter cette ligne droite et faire encore un tour de piste. Au final, ce n’est pas très grave puisque cela n’aurait rien changé », a-t-il tenu à souligner.

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