ÉCURIE MAHESS RAMDIN : Cauchemardesque

C’est le qualificatif utilisé par Shailesh Ramdin pour décrire la saison de l’écurie Mahess Ramdin. Les années se suivent et se ressemblent pour cette formation qui a éprouvé toutes les peines du monde pour se faire une place au soleil. A l’heure du décompte, son bilan est des plus faméliques: 6 victoires et 41 accessits pour des gains de l’ordre de Rs 1,7M. Au dela de ses six victoires, l’écurie Mahess Ramdin a, pendant la majeure partie de la saison, nagé en eaux troubles. Pourtant, elle avait bien débuté sa campagne en brisant la glace très tôt avec un beau doublé signé Baron Blixen et Royal Day lors de la 3e journée. On pensait dès lors que la saison pour cette écurie ne pouvait être pire que sa devancière. Que nenni! L’écurie Mahess Ramdin connut une traversée du désert longue de dix-neuf semaines avant que Smartelli et à nouveau Baron Blixen n’y mettent fin. Si Captain’s Key prolongea quelque peu l’euphorie deux semaines plus tard, l’écurie Mahess Ramdin devait retomber dans ses travers jusqu’à qu’intervienne la victoire de Highland Jet samedi dernier.
Selon Shailesh Ramdin, c’est au niveau de l’effectif que son écurie a péché. En effet, hormis les chevaux mentionnés plus haut, ses autres pensionnaires furent loin d’être à la hauteur.  Même le régulier et courageux Darcy’s Arcy a eu des difficultés à faire sentir sa présence, ne se contentant que des accessits. C’est Baron Blixen qui a été de loin le plus performant au sein de cette formation avec deux victoires et cinq placés à son actif. Les nouveaux n’ont pas été d’une grand apport, contrariés par des ennuis de santé à l’image de Beau Bois, Chieftan et autre Royal Duke. Quant à Stunning Tiger, il a éprouvé les pires difficultés à s’adapter aux conditions locales et n’a jamais pu évoluer sur sa valeur sud-africaine. Du lot, seul Smartelli a montré le bout du nez.
Shailesh Ramdin est conscient du vaste chantier qui l’attend pour remettre sa barque à flot. L’éventuel départ de Jean-Michel Henry au cas où il obtiendrait sa licence, ne sera pas pour arranger les choses. On n’est certes pas encore là, mais entre-temps, c’est laborieusement que l’écurie Mahess Ramdin termine sa saison.

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