ÉCURIE R. GUJADHUR : Sur sa lancée

De toute évidence, la saison 2013 sera meilleure que sa devancière pour l’écurie R. Gujadhur. Après 29 journées, cet établissement a déjà dépassé de deux victoires sa moisson réalisée durant toute l’année précédente où il avait ramené 15 gagnants. Des investissements importants dans l’acquisition de nouvelles unités, ainsi que l’apport d’un jockey performant sont parmi les ingrédients qui ont permis au King of Long Shots de réussir ce parcours. En l’absence de l’entraîneur de cette écurie pour des raisons de santé, c’est son fils Subiraj Gujadhur qui était aux commandes à l’occasion de cette vingt-neuvième journée. Ce dernier a su mener la barque à bon port puisque deux nouvelles victoires sont tombées dans l’escarcelle de l’écurie.
La belle série continue pour Piere Corne Orffer sous les couleurs de l’écurie R. Gujadhur. Pour la troisième semaine consécutive, le Sud-Africain a inscrit son nom au tableau des vainqueurs. Après Georgean Boy et Mozart’s Giovani, il s’est signalé samedi dernier en deux occasions sur Ushokoleti et Wonder Kid. Le premier nommé qui n’était qu’à sa deuxième sortie sur notre turf, montra un tout autre visage pour prendre sa revanche sur Rum Tum Tugger qui l’avait dominé lors de leur première confrontation. «Actually he looked around a lot on his first outing here. So we opted to put the blinkers on. He was a lot better at track work. He is still a little bit green. You know, things are not quite akin to South Africa. There is quite a lot of activity here so it’s quite normal at this stage that he looks around a little bit. He is definitely a decent, sound and beautiful-looking horse. If think if he does everything right, he is bound to bring the stable a couple more wins», a déclaré confiant Corne Orffer.
Aidé de ses oeillères et de sa première ligne, le pensionnaire de l’écurie R. Gujadhur s’installa vite aux commandes de The Ramnarain Rajcoomar Gujadhur Cup. Nullement inquiété, Orffer dosa les efforts de sa monture et lorsqu’il la sollicita dans la ligne droite, Ushokoleti sortit un joli coup de reins pour résister aux assauts de ses adversaires. Rameshwar Gujadhur étant absent lors de ce rendez-vous, c’est Subiraj qui mena les propriétaires du cheval sur la grande piste. Pour l’assistant-entraîneur, le port des oeillères a grandement contribué à ce succès. « C’est une très belle victoire. Elle revient à mon père, car c’est lui qui fait tout le travail. Malheureusement, il n’a pu être présent aux courses en raison de douleurs au genou. Même avant sa première sortie mon papa avait voulu qu’on lui fasse porter des oeillères, mais on s’était montré réticent vu que c’était lors de la journée du Maiden. On est content que le changement d’équipement a payé», dira Subiraj Gujadhur.
Le doublé intervint un peu plus d’une heure après avec Wonder Kid qui était en action dans la cinquième épreuve. Ce coursier avait réussi un joli parcours cette saison avec trois victoires et deux accessits lors de ses cinq premières tentatives, mais lors de la vingt-cinquième journée, il passa à côté de la plaque avec une modeste sixième place à 7 longueurs du vainqueur. Une contre-performance mise sur le compte de l’état de la piste, car Wonder Kid bien que montant de classe cette fois, renoua avec le succès, et ce, de façon convaincante. « I think we should ignore his last run as he didn’t like the soft going. He is definitely a decent horse. He got pushed a little bit wide down the backstraight but I was not bothered at all as he is a big striding horse. Turning home, I could feel that I had a lot underneath me. With only 57kg on his back, he gave me a very good kick to win a very good race», relate le jockey de l’écurie R. Gujadhur. Un avis partagé par Subiraj Gujadhur : « Comme l’a dit Corné, c’est définitivement un bon cheval. Du reste, c’est sa quatrième victoire de la saison. On doit mettre sa contre-performance de la dernière fois sur l’état de la piste. On lui a donné un break et il est bien revenu. Il a couru selon nos espérances. Encore une fois, tout le mérite revient à mon père, Ramesh. Il est celui qui fait tout le travail even if at times he makes me wonder what he does. But he’s too good».

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