ÉDUCATION À DISTANCE:La TEC confirme et justifie

Le département d’éducation à distance n’existe plus en tant qu’entité distincte à la Tertiary Education Commission (TEC). C’est ce que confirme une communication de cet organisme en date du 26 août suite à l’information parue à ce sujet dans l’édition de Week-End de la semaine dernière.
La TEC explique que lors de la réeunion de son conseil d’administration du 20 août, il a été décidé de «merge the Distance Education and Open Learning Division (DEOL) and the Quality Assurance and Accreditation Division (QAAD) and create a new Division of Regulatory Affairs.»
Elle dit aussi que son rôle premier étant de réguler l’enseignement supérieur, il a été décidé de ne plus faire aucune distinction entre les différents modes de dispense des cours, que ce soit en face à face ou à distance, une politique qui cadre avec la philosophie du «new TEC board» de tirer le meilleur parti de ses faibles ressources humaines.  
Et d’ajouter que cela se passe ainsi à travers le monde, l’objectif étant de favoriser un secteur dynamique et capable de répondre rapidement aux exigences de ce marché. Certains cadres de la TEC ne l’entendant pas de cette oreille et ils avancent, non sans raison, que cet organisme a décidé d’absorber dans un grand fourre-tout le seul département qui marche et qui a reçu les félicitations de la SADC.
Pendant que la TEC rédigeait son communiqué, le 26 août, Jack Bizlall et certaines de ses collègues de l’Observatoire de la démocratie manifestaient devant ses locaux à Réduit pour dénoncer un cas allégué de harcèlement à l’encontre d’une employée qui a ensuite été virée sans ménagement. Jack Bizlall a réclamé la suspension immédiate du directeur Bhakshi et le remplacement du président Éric Ng.
Comme un malheur ne vient jamais seul, la TEC a dû aussi, cette semaine, essuyer des critiques du Medical Council dans l’affaire DY Patil et est également confrontée à une autre affaire qui agite beaucoup les employés, à savoir le renvoi de Saabir Kasenally qui a été sanctionné peu de temps après qu’il eut, en tant que secrétaire d’alors du board, réclamé une enquête sur une employée très bien cotée et qui s’occupe de certaines écoles précises en vue d’établir si elle satisfait vraiment les critières requis pour pouvoir occuper la fonction où elle a été propulsée. Comme quoi, à la TEC, plus ça change, plus c’est la même chose.

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