Education : le PBAT confirme la nomination de 53 Deputy Rectors

Ils contestaient la nomination de 53 de leurs collègues au poste de Deputy Rector. Ces éducateurs, s’estimant lésés, s’étaient tournés vers le Public Bodies Appeal Tribunal (PBAT). Mais après avoir mené son enquête et écouté les deux parties, le tribunal a maintenu la nomination des 53 vice-recteurs. Les contestataires ont toutefois 21 jours pour faire appel de cette décision.

- Publicité -

Cette affaire remonte à un an et demi, avec la nomination d’un premier groupe de 39 Deputy Rectors, en septembre 2017. Par la suite, chaque nomination avait été contestée jusqu’en mars 2018, menant à un total de 53. Dans leurs plaintes, les contestataires disent avoir été lésés lors des différents exercices de promotion. Raison pour laquelle le tribunal a demandé à la Public Service Commission (PSC) de venir s’expliquer sur ces nominations.
Dans son rapport émis hier, le PBAT, sous la présidence de Shirin Aumeeruddy-Cziffra, a confirmé le choix de la PSC.

Lors de son enquête, le PBAT a obtenu de la PSC la liste des promus selon l’ordre établi pour la nomination. Il nous revient ainsi qu’à la 53e position, deux candidats étaient ex aequo, mais seul l’un d’entre eux a été nommé. La PSC a alors expliqué que, selon les règlements, dans une telle situation, priorité est accordée à la personne comptant le plus d’années de service ou celle qui est la plus âgée.

Du côté des Deputy Rectors concernés, on pousse un « ouf de soulagement », même si on se dit « solidaires » avec les contestataires, en espérant qu’ils auront bientôt leurs chances. Vikash Ramdhonee, porte-parole de l’Union of Rectors and Deputy Rectors, également concerné par cette affaire, souligne : « Nous comprenons parfaitement la démarche des contestataires. C’est leur droit d’avoir recours au tribunal s’ils se sentent lésés. Peut-être que si j’étais à leur place, j’aurais fait la même chose. Je leur souhaite bonne chance pour la prochaine fois. »

Toujours est-il, poursuit-il, qu’étant donné la contestation, ses collègues et lui-même ont été maintenus au statut d’éducateur pendant un an et demi, même s’ils faisaient le travail de vice-recteur. « Par exemple, je suis moi-même “Acting Rector” depuis un certain temps, mais techniquement, je suis toujours un éducateur car ma nomination ne pouvait être avalisée tant qu’il y avait l’affaire au tribunal. Bien sûr, nous toucherons notre dû avec des arrérages, mais nous avons quand même perdu sur certains points », explique-t-il.

Il poursuit que si la nomination avait pris effet en septembre 2017, les nouveaux Deputy Rectors auraient eu droit à trois “increments”, leur permettant ainsi d’avoir droit à 100% de “duty free” pour l’achat d’une voiture. « Vu que nous n’avons pas eu ces “increments”, nous perdons le “duty free” et l’augmentation sur la “transport allowance”, qui est assez importante. À mon avis, la PSC doit trouver une solution à ce genre de situation, car à chaque nomination, il y a des contestations. C’est un principe démocratique », dit-il.

Il souhaite qu’une solution soit dégagée afin de compenser ceux qui ont été pénalisés. Il faut toutefois savoir que, selon les procédures, les plaignants ont un délai de 21 jours pour faire appel de cette décision du PBAT.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -