Éducation (secondaire d’état) : Mesures drastiques contre des enseignants retardataires

  • Mesures envisagées : déduction des congés auxquels ils ont droit ou déduction des salaires selon les règlements de la PSC
  • Ces mesures concernent aussi le retard du personnel non enseignant

Dans une circulaire envoyée aux collèges d’État au début de ce deuxième trimestre, le ministère de l’Éducation met en garde contre le retard du personnel au travail et dit avoir reçu plusieurs plaintes à ce sujet. Tout en lançant un appel aux enseignants « who frequently attend duty late » de venir à l’heure, le ministère annonce aux responsables des collèges des mesures prises en vue de mettre un frein à de tels retards ayant, souligne cette autorité, un « impact considérable » sur le déroulement de l’apprentissage. Ainsi, en cas de « frequent lateness » les enseignants concernés auront des options pour « rembourser » ces heures de retard : une déduction de leur “casual leave/vacation leave”.

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Et s’ils ne sont pas d’accord avec cette mesure, « deduction will be effected from their salary in accordance », suivant les règlements de la Public Service Commission.
Cette circulaire concernant les retards date du 23 avril et les enseignants en ont pris connaissance à la rentrée du deuxième trimestre. D’abord, le ministère rappelle à ces derniers que compte tenu de la nature de leur profession, « they need imperatively be in class on time », les classes dans le secondaire d’État démarrant à 8h. Le ministère ajoute que le retard a un impact sur le “learning process” et que le temps perdu « is generally not recuperable ».

Il informe les enseignants que dorénavant tout retardataire devra donner des raisons et que l’administration de l’établissement devra enregistrer les retards. « In frequent lateness Educators will be given the option to offset their lateness against their casual leave entitlement and their vacation leave entitlement on exhaustion of their casual leave. If they do not agree deduction will be effected from their salary », leur prévient le ministère.

Cette instance souligne ainsi les “Regulations” 42 (1) c de la Public Service Commission s’agissant des possibles déductions du salaire d’un employé de la fonction publique et qui dit : « A responsible officer may without reference to the Commission deduct from the salary of a Public officer, who is consistently late for work an amount representing the number of work hours lost over a period of one month ».
Au cas où il n’y aurait aucune amélioration chez certains enseignants par rapport au respect de l’heure d’arrivée, le ministère de l’Éducation prévient qu’il prendra « more severe disciplinary actions », lesquelles seront en conformité avec les règlements de la PSC.

Par ailleurs, dans cette même circulaire, le ministère souligne à l’intention du personnel non enseignant qu’eux aussi « font partie de la grande famille de l’école ». Et que de ce fait, il ne peut y avoir de traitement différencié s’agissant du retard sur le lieu de travail. « The measures mentioned will also be applicable to non-teaching staff », écrit le ministère.
Selon cette même circulaire, les chefs d’établissement ont le devoir désormais de soumettre un rapport mensuel chaque mois aux responsables de leur Zone Directorate au sujet des retards du personnel, incluant les raisons avancées par les personnes concernées.

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