ÉDUCATION—Travaux de construction des écoles « of poor quality »

Les principales critiques du rapport de l’Audit portent sur la qualité des travaux de construction et rénovation des infrastructures scolaires. Le  directeur de l’Audit souligne le non-respect des clauses du contrat par les entrepreneurs, dont celui concernant les délais pour terminer les travaux. Dans un cas précis, le « contracteur » a entièrement sous-traité les travaux sans qu’il n’en soit inquiété par le ministère de l’Éducation ni par celui des Infrastructures publiques qui, en principe, devraient superviser le déroulement des travaux.
Le contrat pour la démolition et la reconstruction de la Ramlagan Moosun G.S. (située à Goodlands) – au coût de  Rs 59,60 millions – avait été alloué le 17 juin 2010 par le ministère de l’Éducation. Mais deux mois plus tard,   l’entrepreneur a sous-traité le projet pour une somme de Rs 54,18 millions, et ce sans l’accord du ministère concerné et contrairement à la clause 7 du General Conditions of Contract, qui établit pourtant : « The Contractor my subcontract with the approval of the Project Manager , but may not assign the contract without the approval of the employer in writing. » Selon l’Audit, le ministère de l’Éducation et le ministère des Infrastructures publiques se sont rendus compte en cours de route que les travaux avaient été sous-traités et qu’en outre, ils étaient « of poor quality » et ne correspondaient pas aux spécifications figurant dans le contrat. L’Audit ajoute que même si ces deux ministères « became aware » de ces faits, « no appropriate action was taken against Contrator A ». Selon l’Audit, la mauvaise qualité de la main-d’oeuvre (« Poor workmanship ») dès le départ a engendré un retard dans l’exécution des travaux. A plusieurs reprises, le ministère des Infrastructures publiques a sommé l’entrepreneur “A » d’augmenter le nombre d’ouvriers sur ce chantier et d’améliorer la qualité de la main-d’oeuvre.
Toujours à propos de ce projet de reconstruction de la Ramlagan Moosun G.S., l’Audit note que le ministère de l’Éducation avait été informé depuis mai 2006 des « first signs of structural distress » dans le bâtiment. L’Éducation a pris quatre ans pour finaliser et octroyer le contrat « despite the fact that the project had been taken on a fast track basis ». Mais ce n’est qu’en mars 2012 que l’entrepreneur a remis les clés du nouveau bâtiment.  
En attendant cette livraison, le ministère a fait les arrangements nécessaires pour le transfert des élèves vers deux autres écoles de la région, engendrant une dépense de Rs 1,9 million de janvier 2009 à novembre 2011 pour le transport des enfants.
L’Audit cible d’autres projets relatifs à  des « extension of works » dans  d’autres écoles ayant accusé des retards considérables.

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