ELECTRO-BIKE DISCOVERY : Histoire d’une balade électrique

Depuis quatre mois, Laurent et Amélie d’Unienville ainsi que Frédérick Brodmer ont monté une société organisatrice de balades à vélo, l’Electro-Bike Discovery. Il s’agit d’emmener des clients faire des tours dans des parcours chargés d’histoire sur des vélos à assistance électrique. Le résultat est une balade d’une trentaine de kilomètres en moyenne à la redécouverte de lieux pittoresques et de leur histoire, tout en ménageant les efforts.
Pour ces balades guidées à vélo sur des circuits pittoresques, le visiteur n’a pas de grands efforts à faire, grâce au moteur électrique de chaque vélo de l’Electro-Bike Discovery, actionné par les coups de pédale. Quatre niveaux d’assistance sont inclus, le quatrième étant le maximum que l’on peut avoir. Ceux qui ne souhaitent pas l’assistance électrique disposent aussi de cette option. Les vélos sont en aluminium.
Cette assistance électrique est d’une grande aide : on ressent à peine les coups de pédale. Aussitôt lancé, le vélo s’en va de lui-même. On imagine très bien effectuer une grosse montée sans être totalement essoufflé. “Il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton pour y aller. Il faut pédaler. Le moteur électrique déclenche une traction avant qui permet d’avancer en limitant les efforts. Ce qui est intéressant car on peut parcourir une plus longue distance en ménageant les efforts”, confie Amélie d’Unienville, responsable du marketing. Les promoteurs soulignent que leur concept comprend uniquement des balades guidées et non la location de vélos électriques.
 
Contact humain.
D’ici deux semaines, aussitôt le permis obtenu, l’Electro-Bike Discovery pourra entamer son tour des sites pittoresques et historiques, qui aura comme objectif principal de reconnecter l’homme à la nature. “Nous avons trois axes à nos balades : le panorama, l’historique et le côté authentique, où le client se mêle aux habitants de la région”, confie Laurent d’Unienville. À noter que ces balades guidées sont réservées aux plus de 13 ans.
Les balades sont entreprises par Laurent d’Unienville et Frédérick Brodmer, qui agissent comme guides. Amélie d’Unienville suit le cortège à bord d’un 4×4, qui traîne une remorque dans laquelle on retrouve des vélos de rechange, un kit de premiers soins et d’autres matériels utiles.
Avec une quinzaine de vélos à leur disposition, les promoteurs disent vouloir se concentrer sur des petits groupes d’une douzaine de personnes au maximum. “Les petits groupes permettent de privilégier le contact humain. On veut que la balade soit amicale, qu’on ait le temps de discuter avec tout le monde. Cela permet également de privilégier la sécurité”, précise Amélie d’Unienville.
 
Cachet authentique.
Dans un premier temps, trois parcours seront proposés aux clients. Le premier débute au Morne pour se terminer au moulin de Bel Ombre, le deuxième est une balade de Chamarel à Bel Ombre et le troisième emmènera les clients de Bel Ombre à Souillac. “Le parcours du Morne comprend également la dégustation de faratas et de lait de coco, celui de Chamarel la dégustation de café, avant de visiter la terre des sept couleurs et une dégustation de faratas à Baie du Cap, avant de finir au moulin de Bel Ombre. Nous avons voulu ajouter un cachet authentique en permettant aux clients de fabriquer leurs propres faratas, avec l’aide d’une collaboratrice. Le contact humain est très important pour nous. Le troisième parcours débute à Bel Ombre et permettra au client de voir tous les sites historiques et intéressants comme Riambel, Rivière des Galets, la Roche qui Pleure et Le Souffleur. Le parcours se termine à Souillac chez une habitante pour le déjeuner”, détaillent les promoteurs.
L’idée de faire venir l’electro-bike à Maurice a surgi au début de cette année. Tout est parti d’une mauvaise nouvelle : le cancer de Laurent d’Unienville. “J’ai dû arrêter de travailler et je suis allé me faire soigner en France. À mon retour à Maurice, je ne voulais plus me relancer à nouveau dans un business stressant. L’idée vient de Hans, un ami suisse. Il nous a aidés à faire venir tout le matériel. Nous avons ensuite imaginé les parcours.”

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