EMPLOI : Ces centres d’appel qui restent en ligne

En février, la compagnie Ocean Call Centre a fêté ces dix ans d’existence. Ce centre d’appel a débuté avec une dizaine d’effectifs et tourne actuellement avec une centaine d’employés. Ce parcours rassure Hans Keller, le directeur de la boîte. Selon lui, les centres d’appel offrent beaucoup d’opportunités aux jeunes et méritent d’être mieux connus, même s’il est conscient que ce métier a souvent eu mauvaise presse.
Si les centres d’appel sont bien implantés à Maurice, le métier est encore méconnu, reconnaît Hans Keller, directeur de Ocean Call Centre, qui opère depuis dix ans. “Une des choses que les gens retiennent, c’est que travailler dans un centre d’appel consiste à finir tard. Ils ont souvent l’image néfaste que les compagnies finissent par fermer ou ne payent pas les employés. Il y a eu certes des cas de ce type. Mais si on prend exemple sur ma boîte, ainsi que d’autres qui sont là depuis de nombreuses années, il faut se rendre à l’évidence que nous participons activement au développement du pays, et que nous offrons une voie aux jeunes qui n’ont pas nécessairement un bagage académique.”
Aujourd’hui, ce centre d’appel est classé cinquième dans son domaine d’activité. “Mon associé et moi avons toujours été présents aux côtés de nos employés. Nous ne sommes pas des directeurs fantômes. Diriger un centre d’appel n’est pas donné à tout le monde. Il faut mettre en place une structure, offrir un environnement stable aux agents, assurer la formation et satisfaire les clients européens.”

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