EN COUR SUPRÊME : L’arène où Bundhoo, Choonee et Gungah règlent leurs comptes

Ils sont députés d’une même circonscription et ont logé entre eux trois procès en réclamation. Ces affaires ont pour origine des propos et des actes qui n’ont pas été tenus ou entrepris.
Lormus Bundhoo, ancien député des N° 8 et N° 6 et ancien secrétaire général du Parti travailliste, et son collègue député et ministre Mookhesswur Choonee, également ancien haut-commissaire à Delhi, réclament à Ashit Gungah, député depuis 2010, la somme de Rs 10 millions. Les deux plaignants reprochent au défendeur d’avoir insinué publiquement qu’ils n’ont rien fait pour leurs mandants lors des inondations du 13 février.
Lormus Bundhoo, selon la plainte, se trouvait à Rodrigues. Il s’y est rendu le 12 février pour rentrer le 14. Le même jour, M. Bundhoo s’est rendu à Fond-du-Sac pour soutenir les familles les plus affectées par les pluies. Il a, en tant que ministre de la Santé, donné des instructions à l’actuel responsable du département sanitaire, pour qu’un état de situation soit mené dans la région et pour que des dispositions soient prises pour éviter des séquelles au niveau de la santé des habitants. De son côté, M. Choonee soutient que le 13 février, il était constamment auprès de ses mandants et a visité les familles les plus affectées.
Pour sa part, Ashit Gungah a logé son procès parce que, soutient sa plainte qui date du 1er mars, le ministre de la Santé aurait allégué, alors qu’il procédait à la pose de la première pierre d’une médiclinique à Goodlands, il (M. Gungah) lui (le ministre) aurait écrit pour lui faire part de son désaccord concernant un tel projet. Le plaignant réclame au ministre des dommages de l’ordre de Rs 6 millions.
En contrepartie, le ministre de la Santé a logé un autre procès contre son ancien colistier, lui réclamant Rs 10 millions de dommages. Il affirme qu’à aucun moment il a, lors du discours qu’il avait prononcé lors de la cérémonie susmentionnée, associé les propos d’Ashit Gungah aux lettres qu’il a reçues. Il dit même qu’un journal, qui avait rapporté qu’il avait critiqué son adversaire ce jour-là, a publié par la suite un démenti assurant que le ministre n’avait à aucun moment évoqué le nom de Gungah lors de son allocution.

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