EN COUR SUPRÊME CE MATIN : L’affaire reportée à mardi prochain

La bataille légale est désormais enclenchée dans le cadre de l’assemblée générale élective du Comité olympique mauricien (COM). Siégeant en chambre ce matin, le juge Bushan Domah a demandé que les deux parties, à savoir celles de Philippe Hao Thyn Voon et Alain St Louis, se retrouvent en cour mardi prochain.
Entre-temps, Philippe Hao Thyn Voon devra préparer son contre-affidavit suite à ceux logés par Alain St Louis. Ce dernier a présenté un autre affidavit afin de contester l’éligibilité du représentant du pentathlon moderne à l’assemblée générale élective. Un premier affidavit avait été juré vendredi dernier afin de contester cette fois l’éligibilité des représentants de la natation, de l’haltérophilie, du canoë-kayak, du hockey, de l’aviron, de l’escrime à cette AG.
En Cour suprême ce matin, le président du COM était accompagné de son homme de loi, Me Mooloo Gujadhur. De son côté, Alain St Louis avait à ses côtés Me Novin Proag, alors que le ministère de la Jeunesse et des Sports, qui agit comme co-respondent pour le groupe St Louis, était représenté par son senior sports officer, Ram Lollchand.
Étaient également présents Doreen Tiborcz et Nundkishore Fakun, respectivement présidente et président des fédérations de natation et d’haltérophilie, et les représentants des quatre nouvelles disciplines, à savoir Aatish Gohee (aviron), Nitish Bijloll (hockey), Sun Fat Kin Chow (canoë-kayak) et Aarti Gulrajani-Descann (escrime).
Pour rappel, au moment du délai pour la soumission des noms des délégués pour cette AG jeudi dernier, 26 délégués de différentes fédérations s’étaient présentés. À partir de là, le groupe d’opposition mené par Jean-Michel Giraud s’était élevé contre la présence dans un premier temps des représentants de la natation et de l’haltérophilie. Et ce, en arguant que ces fédérations ne sont pas reconnues par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Pour ce qui est des cinq autres disciplines, il soutient qu’elles ne sont pas pratiquées à Maurice.
Toutefois, le président du COM, avec l’approbation de son comité directeur, prenait la décision de son côté de reporter la fonction en mettant en avant des éléments externes qui auraient pu nuire, selon lui, à son bon déroulement.

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