En détention depuis 10 mois : Des charges logées

La compagne du propriétaire de Xindix saisit la Cour suprême pour obtenir la liberté conditionnelle.

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La compagne du propriétaire de la discothèque Xindix, Karen Kolandavaloochetty, qui avait été arrêtée en septembre 2018 alors qu’elle se trouvait à son domicile avec son compagnon Sharris Sumputh, demande la liberté conditionnelle. Après avoir essuyé un revers devant la Bail and Remand Court, Karen Kolandavaloochetty a saisi la Cour suprême pour obtenir le bail. La police objecte à sa demande et soutient que les charges formelles seront logées sous peu.

Lors de l’appel de l’affaire devant le chef juge Eddy Balancy lundi, les représentants légaux du bureau du Directeur des poursuites publiques et du commissaire de police ont objecté à cette démarche. Ils ont soutenu que l’enquête devrait être bouclée sous peu et que des charges formelles allaient être logées contre la jeune femme. Le policier en charge de l’enquête avait indiqué en cour que la copine de Sharris Sumputh avait soutenu que la drogue lui appartenait. Le prévenu avait pour sa part nié les accusations portées contre lui dans ses dépositions à la police.

La police devait aussi faire état de la possibilité qu’elle récidive, rappelant qu’elle a déjà été arrêtée en février 2018 avec de la drogue. Le 4 septembre 2018, la division centrale de l’ADSU avait découvert 7 g de haschisch d’une valeur de Rs 21 000 et 52 g de LSD lors d’une perquisition à leur domicile à Curepipe. La copine, qui s’y trouvait aussi, avait été arrêtée. En février de la même année, le couple avait été arrêté dans un établissement hôtelier de Balaclava. Pas moins de 49 comprimés de Tramadol et 12 cachets de Nervigen avaient été saisis dans la chambre dans laquelle ils se trouvaient.

Me Sanjeev Teeluckdharry, face à ce développement, a demandé à la cour qu’une date soit fixée au plus vite pour les débats sur une question de procédures. Le chef juge devait toutefois faire ressortir qu’en attendant que la Cour suprême se prononce, les charges formelles pourraient être déjà logées. Par ailleurs, Sharris Nath Sumputh est lui aussi toujours en détention après son arrestation en septembre. Dans un arrêt rendu par le magistrat Navish Jheelan, siégeant à la Bail and Remand Court, ce dernier a donné à la poursuite jusqu’au 29 août pour loger une charge formelle. Au cas contraire, l’homme d’affaires devra être relâché sous caution.

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