1er mai – Dêpots de gerbes en images pour les tribuns politiques

Dans le cadre de la Fête du Travail, hier mardi 1e mai, les dirigeants du MSM, du MMM, du MP ainsi que les syndicats se sont rendus au cimetière de St Jean pour rendre hommage aux personnages qui se sont dédiées à l’avancement de la classe travailleuse.

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En effet, un recueillement a été fait sur la tombe de Fareed Muttur qui avait succombé en 1971, suite à un accident au rond-point de Réduit dans des circonstances obscures, sur celui de Zeel Peerun, ancien agronome au MSIRI qui avait rejoint le MMM dans les années 70. Il avait perdu son emploi pour avoir signé une pétition dénonçant la visite du président Hastings Banda du Malawi à Maurice. La tombe d’Omar Uteem, le cardiologue qui avait fait sa première sortie publique au meeting MMM-MSM à Plaine-des-Papayes en 2003 et qui s’était depuis jeté dans l’arène politique a aussi été visitée.  Paul Bérenger et les quelques membres du MMM se sont aussi rendus au cimetière de St Jean, hier, pour rendre hommage à Emmanuel Anquetil.

Le MMM a également procédé à un dépôt gerbes le dimanche 29 avril, devant la statue de Anjalay Coopen, celui de Pandit Sahadeo à Vacoas et sur la tombe de Maurice Curé au cimetière de Bigara à Curepipe.

S’agissant de l’Alliance MSM/ML, ils ont également procédé à un dépôt de gerbes sur la tombe d’Emmanuel Anquetil et de Gaëtan Duval au cimetière de St Jean.

Emmanuel Anquetil – « Travailleurs debout ! »

Jean Baptiste Caromey Emmanuel Anquetil est né le 18 août 1885.

En 1937, il devient membre du parti travailliste. Emmanuel Anquetil va d’ailleurs quitter sa situation de marin pour militer activement comme syndicaliste au service des travailleurs Mauriciens. Avec son cri: « Travailleurs debout ! », Anquetil conscientise les masses.

Emmanuel Anquetil s’est toujours battu pour les droits des ouvriers et des travailleurs. Il voyait beaucoup d’injustice et pensait que  » les ouvriers des sucreries étaient mieux lotis quand ils étaient esclaves « . En 1938, il a été déporté à Rodrigues par le gouvernement colonial britannique pour avoir organisé des grèves pour défendre les droits des dockers. Il a passé beaucoup de temps à faire campagne dans l’île pour une forme de gouvernement plus libérale et a pris part aux débats sur la révision de la Constitution.

Rentré au pays, il devient le président du Parti Travailliste en 1941. Pendant 10 ans Anquetil et son adjoint Guy Rozemont et le pandit Sahadeo vont sillonner l’île afin de trouver des partisans.

Ses longues tournées autour de l’île ont malheureusement affecté sa santé, et il décède en 1946 d’une pneumonie avant que la nouvelle constitution ne voie le jour. Guy Rozemont lui a succédé alors à la tête du Parti travailliste.

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