EN MARGE DES MUNICIPALES : Le PTr réuni son exécutif pour décider son stand pour les élections

L’Exécutif du PTr se réunira ce mercredi. C’est la décision prise par le Bureau politique des Rouges qui s’était réuni vendredi au Square Guy Rozemont. A l’agenda de cette réunion spéciale, la situation sur le terrain et le stand du PTr pour les élections municipales. Une décision devra ainsi être entérinée quand au mot d’ordre éventuel que le PTr donnera à l’électorat pour les municipales.
A ce stade, selon nos informations, il est évident que le PTr donnera son mot d’ordre, même si certains dirigeants sont d’avis que le parti devrait plutôt se concentrer sur sa restructuration et laisser le scrutin aux autres partis, pour revenir en force lors de son congrès en septembre. Cependant, la majorité pencherait pour un mot d’ordre qui sera circulé dès le mercredi soir. Un mot d’ordre qui, laisse-t-on entendre, ira dans le sens de, « il faut sanctionner le gouvernement », et donc « il faut voter pour l’opposition. » A l’issue du BP des Rouges vendredi soir, l’ex-premier ministre qui a fait une déclaration à la presse pour commenter « le traitement accordé au leader de l’opposition », n’a pas voulu en dire plus sur la démarche du PTr aux municipales. Il laisse entendre que l’exécutif devra décider ce mercredi. Interrogé sur les propos de Kailash Purryag dans son communiqué à l’issue de sa démission de la présidence, à l’effet qu’il y avait un deal entre lui et le Premier ministre, le leader du PTr s’est empressé de répondre : « Mo pa au courant d’aucun deal. » Pour l’heure, au PTr, on laisse comprendre que le PTr a une nécessité de se reconstruire. « Au vu de la situation dans le pays, nous devons de revenir plus fort », dit-on. Si le leader du PTr avait laissé comprendre que durant la compagne il ira à la rencontre de l’électorat travailliste, tout porte à croire que ce sera durant la semaine écoulée une fois le mot d’ordre entériné avec l’exécutif. Mais si Navin Ramgoolam ne descend pas sur le terrain, à cause de ses démêlés avec la justice, d’autres dirigeants se disent déjà prêts à rencontrer leurs mandants.

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