ENQUÊTE : Une constable accuse son époux policier d’agression

Après l’épisode du sergent accusé d’avoir séquestré son inspecteur la semaine dernière au poste de police de Baie-du-Tombeau, la force policière fait de nouveau parler d’elle depuis ce week-end. Un élément de l’Anti-Drug and Smuggling Unit aurait agressé son épouse, affectée à la Major Crime Investigation Team, au point de l’envoyer à l’hôpital.
Selon les informations initiales disponibles de sources fiables, l’origine de cette agression, survenue samedi, a trait à des soupçons de relation extraconjugale de la part du policier qui a découvert une série de messages que son épouse aurait reçus d’un de ses collègues de la Major Crime Investigation Team (MCIT).
D’abord dans la soirée de samedi cet élément de l’ADSU de Curepipe devait consigner une déposition au poste de police de Quatre-Bornes par mesure de précaution. Dans son statement, cet habitant de la ville des fleurs, âgé de 37 ans, devait déclaré qu’il est marié civilement à la Woman Police Constable de 32 ans, affectée à la MCIT.
Mais il devait également faire mention de sa découverte compromettante. Il a expliqué qu’il a vu son épouse avec un cellulaire et au moment où il a vérifié le téléphone il est tombé sur plusieurs messages qu’un sergent de la MCIT a envoyé à sa femme. L’époux devait alors faire comprendre qu’il consignait cette déposition comme « premeasure » compte tenu qu’il envisage de contacter son conseil légal en vue d’engager les procédures de divorce.
Le lendemain matin, soit hier à 9 h 28, le limier de l’ADSU devait revenir à la charge avec une nouvelle déposition consignée au même poste de police et faisant état que son épouse a quitté le domicile conjugal vers 23 h 15 la veille. Il a soutenu que ce n’est qu’hier qu’il a été informé que son épouse a été admise au Ward 9 du Princess Margaret Orthopaedic Centre à Candos. Il a aussi soutenu qu’il ignorait la raison pour laquelle sa femme s’est retrouvée dans ce centre hospitalier pour traitement.
Mais une déclaration de la WPC dans la matinée d’hier devait apporter un nouvel éclairage dans cette affaire. L’enquêtrice de la MCIT soutient, elle, que son époux l’a agressée samedi après une dispute mais n’a pas pour autant révéler, à ce moment, l’origine de l’altercation. Cependant, elle a fait comprendre que c’est à la suite de cette agression qu’elle a été admise au PMOC, car elle avait des douleurs sur tout le corps. Elle a indiqué qu’elle préférait donner son « full statement » plus tard compte tenu de sa situation. Toutefois, son état n’inspire aucune inquiétude.
Une enquête policière est en cours et des sanctions sont à prévoir dans cette affaire.

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