ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : La TEC compromise par la DY Patil College Saga

La DY Patil Medical College Saga amorce une étape décisive avec la conjonction de deux enquêtes instruites par le ministère de la Santé et le Medical Council suite à sa réunion d’urgence de vendredi après-midi. Dans les deux cas, la responsabilité première de la Tertiary Education Commission (TEC), plus particulièrement celle de son nouveau directeur exécutif, le Pr Bhakshi, est engagée de manière compromettante. C’est ce qu’indiquent des sources officielles concordantes avec le démarrage de ces enquêtes. Le premier rapport du ministère de la Santé sur l’adhésion aux Clinical Framework, dont des pratiques illégales de médecine à l’hôpital Jawaharlal Nehru, sera soumis probablement en début de semaine prochaine aux autorités concernées.
La base de ces deux premières enquêtes est constituée d’un volumineux rapport de la TEC, en l’occurrence les conclusions de l’International Monitoring Committee, présidé par le Pr Bhakshi. Ce document en date de novembre de l’année dernière recommande l’accréditation du DY Patil Medical College en dépit d’importants manquements soulevés en ce qui concerne les dispositions du Clininal Framework. Les explications du directeur exécutif de la TEC s’annoncent cruciales à cet effet.
Pour les spécialistes de la question, les conditions imposées dans le Clinical Framework n’ont pas été respectées de manière stricte par le DY Patil Medical College avec une attitude complaisante des autorités jusqu’à leur réveil il y a une dizaine de jours suite aux dénonciations de deux des étudiants en Post-Graduate Medicine de l’institution. Le premier manquement majeur est que le Clinical Framework établit que « for a foreign institution to establish locally it has to be recognised in its country of origin ».
A ce jour, le DY Patil Medical College n’est pas reconnu par les autorités compétentes en Inde et encore moins par le Medical Council à Maurice. Les promoteurs de ce collège médical tiennent un discours similaire à leurs homologues de l’Eastern Institute of Integrated Learning Management (EIILM) du Jeetah Trust à l’effet qu’il n’ont nullement besoin de reconnaissance de l’University Grants Commission de l’Inde vu qu’ils sont placés sous la tutelle de la TEC.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -