Enseignement supérieur : « Nous voulons faire de l’UoM un pôle informatique » avance Dhanjay Jhurry

L’une des mesures annoncées dans le Budget 2018/2019 pour le secteur de l’enseignement supérieur concerne directement l’Université de Maurice (UoM). Elle pourra maintenant augmenter son nombre d’étudiants qui optent pour le cours de Computer Science and Engineering. Mais si elle reçoit environ 150 demandes annuellement, elle ne peut actuellement qu’accueillir 60 étudiants.

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Nous voulons faire de l’UoM un pôle informatique. D’ailleurs, nous avons par nos propres moyens augmenté le nombre d’étudiants de 40 à 60 », souligne au Mauricien le vice-chancelier de cette institution tertiaire, Dhanjay Jhurry.

Selon lui, accroître le nombre d’étudiants pour ce cours était une demande de l’UoM. « Nous avons fait cette demande car le pays a besoin d’un millier de personnes hautement qualifi ées dans le domaine de l’IT », dit-il. D’ailleurs, cette proposition était discutée avec le ministère des Finances depuis quelque temps. Dhanjay Jhurry fait ressortir qu’une bonne partie de ceux qui postulent pour ce cours ne sont pas admis. « Nous n’avions admis que 40 étudiants l’an dernier. Mais pour cette année, nous avons fait un effort et avons augmenté ce nombre à 60. Nous voulons aussi que ces étudiants soient qualifiés », reprend-il.

Toutefois, le vice-chancelier souligne que ce nombre est encore trop faible. Ainsi, une demande pour l’obtention d’un soutien financier a été faite au ministère de l’Éducation afi n de pouvoir augmenter le nombre d’étudiants. Si leur requête a été agréée, le pôle informatique permettra ainsi d’élargir l’étendue de l’UoM. Par ailleurs, dans le souci de développer des programmes avec les différentes industries, telle l’informatique, l’UoM collabore avec la compagnie américaine Accenture. « C’est une stratégie qui est bien enclenchée. Nous créons des programmes avec d’autres groupes. Tout cela s’inscrit en droite ligne avec notre ambition d’avoir ce pôle informatique et d’accompagner le développement du pays », dit-il. Evoquant le cas des chargés de cours pour le secteur de l’intelligence artificielle, les profils sont, dit-il, appropriés.

De même, et ce afin de consolider ce secteur émergent, un Mauritius Artificial Intelligence Council verra le jour pour conseiller le gouvernement sur l’intelligence artificielle. Pour épauler l’UoM dans sa démarche d’approfondir le côté recherche, la diaspora académique offre son soutien.

D’ailleurs, l’une des thématiques choisie par la diaspora lors de la conférence de la diaspora académique de février dernier portait sur la robotique. La demande de créer un Centre for the Mauritian Academic Diaspora a été approuvée. Dhanjay Jhurry souligne que celui-ci ouvrira bientôt. Quant au domaine de la recherche à l’UoM, « beaucoup a été accompli depuis un an », termine-t-il.

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