ENTRAÎNEUR JEAN-MICHEL HENRY : Burg, la défaite de trop ?

Burg a-t-il disputé, samedi dernier, sa dernière course sous les couleurs de Jean-Michel Henry ? C’est la question qui était sur toutes les lèvres en début de semaine. En effet, on prête l’intention à ses propriétaires de changer d’air après sa défaite face à Apple Pie dans The Rhythmically Cup samedi dernier, une défaite qu’ils n’arrivent pas à digérer. Il nous revient que des démarches sont en cours pour que le gris soit transféré à l’entraînement Narang où il sera rejoint par Jay Jay’s Wild et Allenby Park qui appartiennent au même groupe de propriétaires.
Pourtant, dans le camp de Jean-Michel Henry, on croyait dur comme fer que cette fois était la bonne pour Burg, surtout avec le retrait de Canadian Dollar. Le gris, qui retrouvait une distance plus conforme à ses aptitudes, avait aussi subi un changement total de harnachement avec la traditionnelle noseband faisant place à un attache-langue, des bouchons (ndlr : earplugs) et des pacifiers. Suffisant pour enfin vaincre le signe indien à Maurice, affirmait-on. Mais le Champ de Mars étant ce qu’il est, le fils de Toreador trouva une nouvelle fois plus fort que lui à l’arrivée, une défaite qui n’est pas sans conséquence.
Interrogé, Cédric Ségeon nous a déclaré qu’il n’a rien à se reprocher. « Je l’ai bien lancé mais il se trouve qu’il y a toujours un cheval qui le bat », se désole le Français. « Nous avons réussi à prendre l’avantage sur Navistar, qui était le cheval à battre. Malgré cela, il s’arrête dans les derniers mètres et se fait battre par un cheval à l’intérieur. Il court sa course mais à chaque fois il tombe sur un cheval plus fort que lui ou c’est du mauvais vouloir de sa part », rage notre interlocuteur.
Nous refaisant le film de la course, la cravache française trouve qu’elle « s’est déroulée à notre avantage car plus il a y a du train mieux c’est pour les finisseurs, et Burg est un finisseur confirmé. Au contraire, j’étais plutôt content au Tombeau Malartic lorsque j’ai vu la tournure des choses, sachant que les chevaux de devant allaient s’arrêter. C’est justement pour ne pas me retrouver derrière un rideau de chevaux qui n’allaient plus que j’ai opté pour l’extérieur. Tout était parfait jusqu’à la mi-ligne droite où il se fait remonter par l’éventuel vainqueur. »
Invité à apporter des éclaircissement sur le pourquoi des nouveaux harnachements, Cédric Ségeon explique qu’avec des chevaux comme Burg, il faut toujours essayer différentes formules jusqu’à ce qu’on tombe sur la (les) bonne (s). « C’est un cheval qui n’a jamais gagné à Maurice et qui a tendance à s’arrêter. Les pacifiers étaient pour lui changer un peu les idées ainsi que les bouchons. Malheureusement, ça n’a pas marché. »

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -