Essence – STC : « Nous prenons très au sérieux les problèmes rapportés »

Alors que certains automobilistes continuent à se plaindre de la qualité des produits pétroliers et des problèmes techniques qui auraient affecté leurs véhicules, le président de la State Trading Corporation, Ramchandra Bheenick, a déclaré au Mauricien que la STC prend « très au sérieux » les problèmes techniques évoqués par les automobilistes. « Nous continuerons à renforcer notre contrôle technique. Toutefois, nous ne sommes en présence d’aucun rapport officiel sur lequel nous baser », a-t-il ajouté.

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De son côté, le leader de l’opposition, Arvin Boolell, déplore « le silence du gouvernement sur ce problème qui a affecté de nombreux automobilistes ». Il soupçonne les fournisseurs « d’avoir livré à la STC un produit pétrolier de qualité inférieure et non pas de “premium quality” ». Par ailleurs, un nouveau navire transportant de la “white oil” est arrivé à Port-Louis récemment, soit après qu’un autre navire n’a pas été autorisé à débarquer ses produits pétroliers parce que la STC n’était « pas satisfaite » de la qualité du produit pétrolier qu’il transportait.

Interrogé par Le Mauricien ce matin, Ramchandra Bheenick a expliqué que la STC, après des diffi cultés rencontrées avec Mangalore Refi nery, avait décidé de lancer un appel d’offres international pour son approvisionnement en produits pétroliers et que c’est Vital Bharain qui avait fi nalement remporté le contrat. Selon lui, « la qualité des produits pétroliers est testée par LGS au moment de l’embarquement » et que « des tests additionnels sont effectués à l’arrivée du navire à Maurice ». De plus, les compagnies pétrolières à Maurice font leur propre test avant de prendre livraison des produits pétroliers. La responsabilité de la STC s’arrête une fois que les produits ont été livrés et c’est le ministère de l’Industrie et du Commerce qui prend le relais.

Il a observé qu’une fois les produits pétroliers livrés aux compagnies de distribution, ces dernières y ajoutent un additif. « Il se pourrait que dans certains cas, l’additif ne se mélange pas bien avec le produit pétrolier qui a été obtenu ou que certains véhicules modernes, disposant d’un système de contrôle tellement pointu, qu’il n’accepte pas certaines mixtures », observe-t-il. Le président de la STC souligne que les mesures de contrôle technique seront renforcées.

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