ESTHÉTIQUE : Yulette Chan-Wai au p’tit soin de ses clients

C’est à Curepipe, dans une ruelle jouxtant le collège Royal que Yulette Chan-Wai a ouvert son enseigne O P’tit Soin il y a une vingtaine d’années pour exercer son métier d’esthéticienne. Le concept est simple: une cabine, des appareils sophistiqués, une déco sobre et avant tout le souci d’offrir aux clients des prestations de qualité à des tarifs raisonnables.
Les techniques pour atténuer les imperfections et mettre en valeur les atouts n’ont aucun secret pour elle. Ici, elle manie appareil vapeur, brosse rotative ou pince épilatoire pour une mise en beauté de ses clients.
Yulette Chan-Wai, 56 ans, est une femme dont les clients apprécient toujours la bonne humeur. Un tempérament pétillant, de l’énergie à revendre, sourire aux lèvres. “L’esthétique est un métier où l’on est en contact direct avec les clients, cela exige de l’amabilité”, dit-elle. Formée en Belgique, cette mère de trois enfants répond aux besoins des clients qui désirent gagner du temps en retrouvant plusieurs services au même endroit. “Je procède aux soins du visage et du corps, au maquillage, au gommage de dos, en passant par l’épilation complète et des soins contre les tâches pigmentaires. Les soins s’adressent aussi aux personnes qui ont des boules de chair”, explique-t-elle.
Cette talentueuse esthéticienne a choisi de mettre toutes les chances de son côté et d’attirer le maximum de clients, en élargissant sa palette de soins pour accueillir aussi les hommes. Exit boules de chair ou points noirs disgracieux. Et à la gent masculine, qui, trop souvent, néglige leurs mains, elle offre des soins spéciaux. Ici, pas de vernis aux couleurs chatoyantes, bien sûr. L’esthéticienne coupe, lime les ongles et repousse les cuticules. Les ongles sont ensuite polis pour donner une finition impeccable.
Grâce à la qualité de son travail, sa personnalité et sa persévérance, elle a su développer une clientèle fidèle. Tout un savoir-faire qu’elle a transmis à sa fille. Laurine, 34 ans, marche sur les traces de sa mère avec le même engouement. Mais pour la jeune femme, l’esthétique, c’est d’abord l’histoire d’une reconversion. “Après avoir travaillé dans les ressources humaines, j’ai éprouvé le besoin de changer de vie et me tourner vers l’esthétique, un domaine qui m’a toujours intéressé depuis que je suis toute jeune, surtout pour son aspect humain. Ce que j’aime, c’est le contact direct avec la clientèle. Et puis, c’était une évidence que j’emboîte le pas à ma mère”, dit-elle.
Revaloriser une personne par des soins, lui redonner confiance en elle, telle est la tâche que s’est assignée mère et fille qui ont pour devise de “toujours lié une amitié sincère avec les clients”.

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