EX-CANDIDAT AU POSTE D’ADMINISTRATEUR DU MTC : Pravin Desai, « Un désaveu total »

Depuis l’annonce du Premier ministre d’instituer une commission d’enquête sur les courses à Maurice, les réactions ne manquement pas. Surtout pour dire que la démarche de Navin Ramgoolam est avant tout une claque magistrale à ceux qui dirigent actuellement le Mauritius Turf Club. Dans une déclaration à Week-End durant la semaine écoulée, l’ex-candidat au poste d’administrateur du MTC Pravin Desai vient y mettre son gain de sel. Il n’hésite pas à parler de motion de blâme contre le MTC.
« L’annonce d’une commission d’enquête avec des attributions très élargies est un désaveu total des choses grotesques qui se répètent au Champ de Mars semaine après semaine. Et ce, depuis quelques années déjà. J’estime que c’est une motion de blâme contre les dirigeants actuels du MTC. Mais ce qui me surprend, c’est la légèreté avec laquelle les dirigeants du club ont réagi à l’intervention du PM et des membres du Parlement », avoue notre interlocuteur.
Pour ce dernier, les circonstances exigent que les dirigeants du MTC step down le temps de cette commission d’enquête pour la transparence et la bonne gouvernance. « Peu importe, qu’ils soient innocents, coupables, incapables ou incompétents, stepping down is the strict minimum. Mais il paraît que leur vocabulaire exclut les mots éthique, honneur et amour propre », estime Pravin Desai.
« Les dirigeants actuels n’ont pas voulu respecter l’opinion publique, des turfistes et d’un nombre considérable des membres du club. En ce faisant, ils continuent à provoquer le monde turfiste, qui risque d’exploser au vu d’un public qui ne veut plus se faire tondre chaque samedi de course », soutient ce membre du MTC, tout en soulignant que « les membres du club porteront aussi une lourde responsabilité dans la dégradation de la chose hippique s’ils continueront à être sourds, muets et aveugles au cri honnête du monde hippique, que ce soit la presse, le public et les membres qui ont su tirer la sonnette d’alarme à maintes reprises ces cinq dernières années. »

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