FÊTE DU PRINTEMPS: Qipao et ensemble Taï-chi pour les enfants

Pour la fête du Printemps, les tenues traditionnelles chinoises s’installent dans les boutiques, notamment celles de China Town. Si la robe chinoise ou Qipao est un must, les autres catégories de vêtements chinois remportent également un vif succès, notamment l’ensemble Taï-chi et le col mao. Certains parents ont choisi des habits traditionnels et indémodables de la Chine pour leurs enfants. Voici quelques idées pour garçons et filles…
Le Qipao ou robe chinoise, est souvent déclinée en plusieurs couleurs et motifs (pivoine, lotus, chrysanthème, poisson, etc). La fleur pivoine, motif très commun sur les vêtements féminins, symbolise la richesse. Tandis que la fleur du lotus symbolise beauté et pureté, le chrysanthème, la longévité.
On entortille les cheveux d’une pique à cheveux en baguette et on se chausse d’escarpins chinois ou petites ballerines brodées. Les fillettes se promènent avec une ombrelle pour accessoiriser le Qipao ou petite jupe en tulle associée d’un haut dos nu.
Revêtu principalement pour le folklore ou encore lors de soirées à thème, les habits traditionnels chinois sont assez variés. Un chapeau mandarin avec tresses viendra compléter l’ensemble chinois taï-chi pour les garçons, tenue adoptée également par les filles.
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Lexique de la mode traditionnelle chinoise
La robe chinoise ou Qipao est une robe qui descend jusqu’en-dessous du mollet, coupée sobrement et simplement mise en valeur par une jolie peau satinée. Elle est fermée en haut sur le devant, à l’aide de « boutons chinois » et est fendue des deux côtés. D’abord très longue et large, la Qipao était à l’origine un vêtement porté exclusivement par les femmes mandchoues (La Mandchourie est un vaste territoire au nord-est de l’Asie) qui ne devaient rien laisser paraître de leur corps, ni bras, ni chevilles. La robe chinoise a évolué au courant du XXème siècle. Sa coupe près du corps qui lui confère beaucoup d’élégance a séduit l’Occident où désormais on se l’arrache. Les robes chinoises en pure soie sont les plus appréciées.
L’origine du chapeau chinois est très ancienne. A l’époque féodale, il existait différents types de chapeaux afin de distinguer le statut social des Chinois. Plus tard, le chapeau a eu pour fonction de désigner les fonctionnaires tel que le chapeau chinois mandarin. Il y eut ensuite un temps où le port du chapeau était interdit aux minorités ethniques et enfin son utilisation s’est généralisée et popularisée avant de devenir un simple accessoire de mode.
Les ensembles taï-chi sont composés d’un pantalon et d’une tunique. Des vêtements de choix pour le sport, la maison (porté comme un pyjama) ou pour un déguisement.
L’ombrelle chinoise était à l’origine en soie. De nos jours, d’autres matières sont utilisées pour sa fabrication comme le tissu synthétique, le papier huilé, le coton… L’ombrelle asiatique, chinoise ou japonaise, peut être un élément décoratif, un moyen exotique de se protéger du soleil ou encore un accessoire pour parfaire une panoplie ou un costume.
L’éventail. Déjà dans l’antiquité, on fabriquait, avec un grand sens artistique, de grands éventails de décoration avec des matériaux de qualité, ivoire, bois de santal, plumes, soie, bambous. Les grands peintres chinois ou japonais l’utilisaient souvent comme support pour leurs oeuvres. Il en existe une grande variété : de grande taille pour la décoration, de petite taille pour l’usage courant et de formes et matériaux divers comme l’éventail de palais, l’éventail pliable, de plumes, de bois de santal, de bambous…
En Europe, au 16ème siècle,  il devient l’objet fétiche de l’élite aristocratique. Son usage se popularise au 19ème siècle seulement. Si, en Europe, l’éventail est tantôt à la mode, tantôt en tombé désuétude, en Asie il est depuis toujours un élément essentiel de l’art de vivre et de la culture, en particulier dans le théâtre, la danse, les arts martiaux.

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