FAUSSES DÉCLARATIONS: Les juges cassent l’acquittement en première instance de Savriacooty

Acquittée par la cour intermédiaire pour « effecting public mischief », Marie Lindley Savriacooty a cependant été trouvée coupable hier par les juges Bushan Domah et Devianee Beesoondoyal après appel du Directeur des poursuites publiques. La cour de première instance devra décider de sa sentence.
Revers pour Marie Lindley Savriacooty devant la cour d’appel. Le Directeur des poursuites publiques (DPP) lui intentait un procès pour effecting public mischief sous l’article 298 du Code criminel. Elle avait plaidé non coupable et la cour intermédiaire l’avait acquittée. Cette loi stipule que « any person who knowingly makes to a police officer a false statement in writing concerning an imaginary offence shall commit the offence of effecting a public mischief ».
Le ministère public a alors fait appel du jugement du magistrat de première instance devant les juges Bushan Domah et Devianee Beesoondoyal. Le bureau du DPP a soutenu son appel avec huit voies de recours qui ont été acceptées par la Criminal Court of Appeal. L’affaire sera donc renvoyée à la cour intermédiaire où la sentence devra être prononcée. Le parquet a fait comprendre que la cour a eu tort d’accepter la version du témoin Goreeba.
Marie Lindley Savriacooty a été trouvée nue par des policiers dans un champ de canne à Camp-de-Masque en juin 2006. Elle a soutenu qu’elle avait été assommée et enlevée alors qu’elle retirait de l’argent d’un guichet automatique à Rose-Hill.
La victime présumée aurait été droguée puis abusée sexuellement dans le champ de cannes. La police a par la suite démenti les allégations de Marie Lindley Savriacooty. C’est alors que le DPP a décidé d’initier le procès pour effecting public mischief contre elle.
Le Dr Amah Charya Gujjalu, appelé comme témoin, a avancé que Marie Lindley Savriacooty n’avait pu se faire elle-même ces blessures pour faire croire à une agression. La cour de première instance a alors accepté cette version en opposition à celle du Dr Satish Boolell alors chef du département médico-légale. Les juges Bushan Domah et Devianee Beesoondoyal ont ainsi donné raison au DPP en acceptant ce motif d’appel.

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