FAUSSES DÉCLARATIONS DE VIOL ET SÉQUESTRATION: Six mois de prison pour Marie Linley Savriacooty

Poursuivie pour avoir donné de fausses déclarations sur un viol et séquestration dont elle n’a nullement été victime, Marie Lindley Savriacooty a été condamnée hier à six mois de prison. Le magistrat Vijay Appadoo a cependant suspendu la sentence pour être commuée en travaux communautaires. Ayant plaidé coupable en Cour intermédiaire, Maria Lindley Savriacooty avait présenté ses excuses et expliqué à la Cour qu’elle passait, à cette époque, par un moment difficile. Elle devra être de retour en Cour le 30 août pour prendre connaissance du rapport du Probation Office. La Cour déterminera alors si elle pourra confirmer la suspension de la sentence.
Dix ans après ce délit, Marie Linley Savriacooty avait plaidé coupable lors du procès avant de présenter ses excuses à la Cour. Son homme de loi avait plaidé pour que la Cour lui inflige une amende ou des travaux d’intérêt général au lieu d’une peine d’emprisonnement. Selon l’acte d’accusation logé par le Directeur des poursuites publiques, le délit a eu lieu le 31 juillet 2006 à Port-Louis. Marie Lindley Savriacooty, née Adélaïde, habitant Ville-Noire, Mahébourg, a donné une fausse déclaration à la police au sujet d’un délit imaginaire. Elle a soutenu avoir été victime, quelques jours avant la déclaration, de séquestration et d’agression sexuelle par trois hommes masqués dans un champ de canne à sucre. Elle aurait été enlevée et séquestrée par ces trois hommes avant d’être agressée sexuellement. Il s’avère que cette accusation était montée de toutes pièces.
Dans sa déclaration, elle a avancé qu’elle a reçu un coup dans le cou et a été enlevée alors qu’elle était à Port-Louis. Marie Lindley Savriacooty a soutenu qu’à son réveil, elle était allongée sur le dos et que trois hommes masqués l’avaient menacée. Elle avait même raconté que, le même jour, trois hauts gradés de la police étaient venus la voir. Marie Lindley Savriacooty est poursuivie sous l’article 298 du Code pénal, qui stipule que « any person who knowingly makes to a police officer a false statement in writing concerning an imaginary offence shall commit the offence of effecting public mischief and shall be liable to imprisonment for a term not exceeding one year and a fine not exceeding 10 000 rupees ».

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -