FEMMES ET ENFANTS EN DÉTRESSE: Mireille Martin distribue Rs 2,3 M à quatre ONG

La ministre de l’Égalité des Genres, du Développement de l’Enfant et du Bien-être de la famille, Mireille Martin, a distribué hier un total de Rs 2,3 millions à quatre organisations non-gouvernementales dans le cadre du Special Collaborative Programme for Support to Women and Children in Distress. Une petite cérémonie a marqué cette remise de chèque au siège du ministère à la Newton Tower à Port-Louis.
« Mon ministère et moi-même comptons beaucoup sur votre soutien pour amener un changement tangible dans la vie de toutes ces personnes que vous allez aider », a lancé Mireille Martin aux représentants de l’Edycs Epilepsy Group, de la Eastern Welfare Association for Disabled, du Rodrigues Regional Committee et de la Angel Special School & Welfare Association, les quatre organisations non-gouvernementales (ONG) bénéficiaires. Elle était entourée de sa Permanent Secretary, Marie-Lise How Fok Cheung, et des hauts cadres de son ministère.
Selon la ministre, c’est la cinquième fois depuis sa nomination à ce ministère et la toute première fois cette année qu’elle a l’occasion de remettre des chèques approuvés par le comité chargé d’avaliser les projets tombant sous le Special Collaborative Programme for Support to Women and Children in Distress. Institué en 2009, ce programme a pour objectif de soutenir les femmes et enfants en détresse afin d’améliorer leur qualité de vie et de leur assurer une meilleure intégration dans le développement.
« Aujourd’hui encore, des ONG vont bénéficier du soutien de mon ministère pour des projets dans le cadre de ce programme. Et c’est avec beaucoup de plaisir que je vais vous remettre vos chèques qui totalisent quelque Rs 2,3 millions », a lancé Mireille Martin.
La ministre a ensuite brièvement présenté les quatre associations dont les projets ont été sélectionnés par le comité du Special Collaborative Programme for Support to Women and Children in Distress.
« La première ONG, Edycs Epilepsy Group, est une association qui oeuvre pour la promotion d’une société inclusive en permettant et facilitant l’autonomisation des femmes qui souffrent d’épilepsie ». Le projet de cette association vise à éduquer les patientes souffrant de cette maladie afin de réduire la stigmatisation à laquelle elles sont souvent confrontées dans leur quête d’une vie meilleure. « L’aide que nous accordons à Edycs Epilepsy Group aujourd’hui, un chèque de Rs 285 000, permettra à l’association d’aider quelque 2 000 femmes à travers l’Île ».
Selon Mireille Martin, l’Edycs Epilepsy Group travaillera en étroite collaboration avec son ministère à travers le Conseil National des Femmes et le ministère de la Sécurité sociale pour organiser des causeries dans les centres sociaux et communautaires et les associations féminines. Sont aussi prévus dans le projet, la planification et mobilisation des ressources pour la réalisation de ces programmes, le lancement d’une campagne éducative sur l’épilepsie et un programme spécial à Rodrigues pour sensibiliser la communauté rodriguaise à ce sujet.
La deuxième association, l’Eastern Welfare Association for Disabled, se propose d’utiliser les fonds décaissés, soit Rs 1 225 000, pour l’achat d’un véhicule spécialisé pour les enfants handicapés. L’argent servira aussi à mettre en place un programme éducatif et des activités récréatives appropriées pour ces enfants. « Ce projet bénéficiera à 66 enfants qui pourront plus facilement se déplacer vers le centre et rentrer chez eux dans les meilleures conditions ».
Intégration
Le Rodrigues Regional Committee, lui, s’est lancé dans un projet d’aide destiné à soutenir 97 femmes et une cinquantaine d’enfants vulnérables à Rodrigues. « Aujourd’hui je suis heureuse de remettre un chèque de Rs 382 000 à la représentante du Rodrigues Regional Committee. Cette somme servira à mettre en place plusieurs projets qui visent à plus d’autonomisation des Rodriguaises ».
Mme Martin a rappelé qu’en 2011, son ministère a remis des chèques totalisant Rs 66 400 000 à huit associations rodriguaises. Parmi les projets financés : la mise en place d’un Food Incubation Centre afin de donner un coup de pouce à l’entrepreneuriat féminin à Rodrigues, l’organisation d’activités de loisirs sains pour combattre l’obésité et l’hypertension parmi les femmes, des campagnes de sensibilisation pour combattre les fléaux sociaux, à travers l’utilisation d’un projecteur, d’un lecteur DVD, un écran et un ordinateur portable. Les thèmes qui seront abordés sont, entre autres, la violence domestique, la planification familiale, les maladies sexuellement transmissibles et les valeurs familiales.
La quatrième ONG à obtenir hier le soutien du Special Collaborative Programme for Support to Women and Children in Distress a été la Angel Special School & Welfare Association, une ONG qui travaille pour l’intégration des enfants handicapés et inadaptés dans la société. Elle offre un encadrement et les conseils appropriés aux enfants et leurs familles. Cette association vise aussi à permettre à ces enfants de devenir autonomes et à plus tard intégrer le monde du travail avec le moins de difficultés possibles. « Cette ONG recevra Rs 482 000 pour un projet dont le nom lui-même est porteur de beaucoup d’espoir, “Let Them Live in the Fascinating World”. Grâce à ce projet, une trentaine d’enfants du sud de l’île, souffrant de handicaps divers, bénéficieront d’un patronage spécial en termes de facilités de transport, d’équipements et de matériels scolaires. Les fonds décaissés aujourd’hui permettront l’achat d’équipements et mobiliers spéciaux pour offrir des cours de créativité, de boiserie, d’artisanat et d’initiation basique en informatique, entre autres », indique la ministre.
Mireille Martin n’a pas manqué de souligner sa conviction dans l’importance de la collaboration des ONG avec son ministère. « C’est pour nous un impératif, parce que nous considérons que vous, les ONG, avez un rôle crucial à jouer pour amener un changement positif dans notre société. Nous voulons vraiment vous aider à réussir. Cette année encore, nous comptons à travers ce programme, mais aussi d’autres, donner aux ONG les moyens de se prouver et de travailler en collaboration avec mon ministère pour nous aider à faire progresser les personnes que vous touchez dans vos divers programmes », a-t-elle conclu.

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