FESTIVAL ÎLE COURTS: Le court en marche…

Le Festival Île Courts 2012 a connu un franc succès. La diversité des courts métrages diffusés et la qualité de l’ensemble ont rencontré un public. Les organisateurs (l’Institut Français de Maurice et Porteurs d’images) se disent satisfaits du niveau des courts métrages projetés, de l’audience et des ateliers.
Du mardi 25 au samedi 29 septembre, les cinéphiles se sont régalés à travers le festival Île Courts. Ainsi, la projection organisée sur la plage de Tamarin le mercredi 26 septembre a été un beau succès. Le bruit des vagues s’écrasant sur la plage ajoutait un cachet particulier aux courts métrages proposés. Qui provenaient du célèbre festival de Clermont-Ferrand, la référence mondiale en la matière. Avec quatre courts métrages, dont un mauricien, le public a eu droit à une palette d’émotions à travers plusieurs genres cinématographique : du drame à l’humour, en passant par le social.
Le jeudi 27 septembre, l’IFM a été le témoin privilégié d’oeuvres de la région grâce à des courts métrages malgaches, réunionnais et mauriciens. Une belle démonstration de styles et de points de vue différents.
Bonne audience.
Le festival 2012 a connu un succès d’affluence, toutes proportions gardées. Par rapport aux années précédentes, le public a été plus présent. Si l’on en croit les organisateurs, l’assistance ne fait que croître au fil des éditions. “Chaque année, nous sommes en augmentation sur l’année précédente. Nous étions 400 à Bagatelle, 300 à Tamarin, 250 à Grand-Gaube et 200 à Port-Louis”, souligne David Constantin de Porteurs d’Images. “Nous avons attiré beaucoup plus de monde que les autres années, surtout dans les villages”, ajoute Amanda Mouëllic de l’IFM.
Selon les organisateurs, les ateliers ont connu une réelle évolution par rapport aux éditions précédentes. Cela devrait se ressentir à la production des films et des documentaires initiés lors des ateliers. “Cette fois, les ateliers n’ont pas tourné autour de l’apprentissage mais beaucoup plus de la création de films dans des conditions professionnelles. Nous avons trois projets de documentaires et deux projets de fiction sur lesquels nous avons travaillé et qui sont prêts pour aller en production. Nous ne pourrons faire le bilan réel que dans quelques mois, quand nous verrons si les films voyagent et participent aux festivals”, analyse David Constantin.
Niveau supérieur.
Amanda Mouëllic abonde dans le même sens. “S’agissant des ateliers, nous avons eu une orientation plus professionnelle par rapport aux éditions précédentes du festival. Nous avons eu de nouveaux intervenants; nous sommes passés à un niveau supérieur. Nous nous orientons davantage vers l’accompagnement d’une cinématographie d’auteur. Nous aurons de très bons films car nous avons une nouvelle dynamique.”
Ce festival ayant répondu aux attentes, les organisateurs se penchent déjà vers la 7e édition, qui aura lieu en 2013. À ce propos, David Constantin souhaiterait une participation plus conséquente de Maurice au niveau financier. “Nous aimerions avoir plus de financements mauriciens. À ce jour, il est très minime, à travers la participation de Culture et Avenir du Bureau du Premier ministre. Nous aimerions intéresser le pouvoir public à soutenir davantage ce projet-là.”

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