FIN D’ANNÉE : Le « retour » des marchands ambulants préoccupe les commerçants

Après le coup de gueule des marchands ambulants, qui déplorent leur non-relocalisation après 18 mois, ce sont cette fois les commerçants qui montent au créneau. Le front commun, qui a écrit au commissaire de police à ce sujet, note « un retour des marchands ambulants dans la rue » en cette période de fin d’année, ce qui, selon lui, occasionnerait d’autres « activités illégales ».
« Le mois de décembre arrive à grands pas aussi bien que les fêtes de fin d’année. Déjà, il y a une recrudescence des activités illégales chez des marchands ambulants et saisonniers à Port-Louis et dans les autres centres-villes », indique le Front commun des commerçants de Maurice dans sa lettre adressée au commissaire de police. « Les attroupements occasionnés par la présence de marchands ambulants dans les endroits fréquentés entraînent d’autres problèmes, comme le vol à la tire », explique le front, invitant ainsi le commissaire de police à agir.
La mise sur pied d’une unité spéciale pour veiller au respect de la loi est ainsi réclamée. « L’année dernière, il y avait des escouades mobiles très percutantes, comme l’équipe Tornado, qui pourchassaient les marchands ambulants dans les rues de la capitale. Ce genre d’opération avait permis de contenir significativement les activités illégales des marchands ambulants, surtout à Port-Louis », écrit encore le front. Ainsi, ce dernier réclame la présence de telles unités dans les centres-villes de Port-Louis, Beau-Bassin/Rose-Hill, Quatre-Bornes, Vacoas-Phoenix et Curepipe pour « sévir impitoyablement contre tous ceux qui menacent la paix publique et qui font fi des lois et des règlements, y compris les jugements de la Cour suprême concernant les activités des marchands ambulants ». Le front commun souhaite une rencontre élargie entre les chefs de la police et les représentants des commerçants des différentes villes « dans les plus brefs délais ».
Par ailleurs, il invite la police à agir également envers les voleurs de fruits saisonniers, qui n’hésitent pas à aller vendre les fruits volés sur les trottoirs par la suite. « Non seulement ils pillent les fruits à peine arrivés à maturité, mais ils peuvent provoquer une pénurie de ces fruits tropicaux. Sans compter qu’ils menacent et agressent même ceux qui veulent les contrarier dans leurs basses besognes », déplore-t-il.

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